42 000$ pour des projets en sciences sociales
15 octobre 2020
Le Fonds communautaire Bell Cause pour la cause verse des dons de 5 000$ à 25 000$ à des projets qui contribuent à l’amélioration de l’accès aux soins, des programmes de soutien et des services en santé mentale destinés à tous les Canadiens. Deux projets issus de l'École de psychologie ont reçu un don cette année.
Accès PSY (21 000$)
Étudiantes et étudiants à l'École de psychologie
Accès Psy facilite l’accès aux services d’évaluation et de traitement psychologiques, c’est-à-dire dispensés par les psychologues, les psychothérapeutes et les neuropsychologues, pour les personnes à revenus modestes en défrayant une partie de ces services. Le don versé par Bell Cause pour la cause facilitera l’accès à des services psychologiques pour au moins 40 personnes issues de familles à faible revenu, et n’ayant pas les moyens de bénéficier de ce type de services dans le secteur privé. Ce don rendra également possible l’offre de ces services dans certaines des régions éloignées du Québec, dont le nord du Québec, l’Abitibi et la Gaspésie. Des séances de consultation sont offertes avec une réduction allant de 40 % à 70 % sur le tarif courant, en fonction des revenus de la personne.
Centre d’expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l’Université Laval (21 000$)
Professeure Catherine Bégin, École de psychologie
Le don versé par Bell Cause pour la cause aidera au développement et à la mise en œuvre d’un programme de prévention, de dépistage et d’intervention destiné aux Québécois et Québécoises âgés de 14 à 24 ans souffrant d’hyperphagie (c’est-à-dire d’un appétit excessif et anormal). Le programme comprendra un volet de prévention, une plateforme Web présentant du matériel éducatif, de même qu’un test de dépistage instantané. Le matériel inclura également des capsules vidéos et des textes descriptifs, des tests éclair, ainsi que des références bibliographiques et professionnelles.
Le trouble d’accès hyperphagique, aussi connu sous le nom d’hyperphagie boulimique, est le trouble alimentaire le plus prévalent dans la société. Ce trouble, qui se caractérise essentiellement par des compulsions alimentaires, affecte la santé mentale des jeunes. Préoccupés par leurs poids et leur relation avec la nourriture, ces jeunes peuvent vivre des crises de débordements alimentaires et de la détresse psychologique. Ce trouble est encore largement méconnu du public et des professionnels de la santé.