La revue scientifique Regards Politiques lance son premier numéro

La revue scientifique Regards Politiques lance son premier numéro

3 mai 2017

La revue scientifique étudiante, Regards Politiques, lançait jeudi soir dernier son premier numéro dans le Hall des sciences sociales, au coeur du pavillon Charles-De Koninck. Impact Campus s’est alors entretenu avec sa rédactrice en chef, Camille Girard-Robitaille, afin de mieux comprendre les défis et ambitions du projet pour la prochaine année.

Plusieurs membres du corps professoral du département de science politique étaient présents pour l’occasion, tout comme des collègues étudiants intéressés à la cause. « L’initiative a vraiment été applaudie par tout le monde. Ça s’est très bien déroulé », explique-t-elle.

Plusieurs revues ont été vendues par le fait même au coût de 15$ et le seront encore au cours des prochaines semaines sur le campus. Des frais de livraison peuvent toutefois s’ajouter pour les lecteurs hors-Québec, ailleurs dans la Francophonie. « De charger ces frais représente surtout une façon de pérenniser l’initiative, parce qu’on n’est pas si riches que ça en fait », rigole Camille.

En ce qui concerne les deux prochaines publications, des abonnements seront disponibles à partir de 25 $, via le site Internet, indique-t-elle.

Des idées plein la tête

Le comité de direction de Regards Politiques entend déjà profiter du 10e colloque étudiant du Centre d’analyse des politiques publiques (CAPP), un groupe de recherche basé et affilié à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. Ledit événement se tiendra au cours du mois de mai.

« Dans le court-terme, on veut créer une édition spéciale qui serait consacrée aux meilleurs débats de ce colloque-là, avoue la jeune étudiante. On a plusieurs projets pour la prochaine année, mais de faire des associations avec des congrès et des événements, c’est dans les priorités. »

Autre concept à exploiter : l’institutionnalisation de la revue. Une idée que le professeur Érick Duchesne semble avoir bien appréciée. « Chaque enseignant pourrait choisir parmi les meilleurs travaux qu’il a reçus dans le cadre d’un cours pour que certains d’entre eux soient publiés chez nous, lance Camille. Le but serait d’avoir une forme d’émulation, que ce soit encore plus encourageant pour les étudiants. »

Force est effectivement d’admettre qu’il y a bel et bien une place à prendre et à assumer en science politique pour une revue étudiante francophone au Québec. « On le savait qu’on avait un créneau, et ça s’est confirmé en recevant de nombreux commentaires de chefs de département à travers le Canada, dit-elle. La publication est devenue un impératif majeure pour être employé sur le marché du travail. On remplit donc vraiment un besoin ici, je crois. »

Article complet : Impact Campus, 2 mai 2017