Les institutions internationales évoluent-elles comme des espèces vivantes ?

Les institutions internationales évoluent-elles comme des espèces vivantes ?

13 octobre 2016

Jean-Frédéric Morin a organisé un atelier, The Evolution of Institutionnal Complexes: A Biological Turn in the Study of International Institutions?, qui a rassemblé une vingtaine de chercheurs en science politique, droit, biologie et économie, de huit pays différents.

L’atelier, qui se déroulait au Morrin Centre, fut l’occasion de s’interroger sur les interactions entre les institutions internationales, et plus particulièrement sur l’évolution de ces interactions.

Comme l'explique Jean-Frédéric Morin, titulaire de la Chaire d'économie politique internationale : «En établissant une analogie entre le système international et la biosphère,  nous avons tenté d’adapter les théories de l’évolution des espèces aux théories institutionnalistes en études internationales. Bien entendu, les traités et les organisations internationales ne sont pas des espèces animales. Il nous a semblé que plusieurs concepts empruntés à l’écologie, comme ceux de ''niche'', de ''sélection'', de ''symbiose'', de ''fractale'', pouvaient offrir une véritable valeur ajoutée à la compréhension des institutions internationales».

Participants

Amandine Orsini, Université St‐Louis
Andrew Glencross, University of Stirling
Benjamin Faude, Berlin Social Science Center (WZB)
Frédéric Guichard, McGill University
Guillaume Beaumier, Université Laval
James Hollway, Graduate Institute
Jean‐Frédéric Morin, Université Laval
Karsten Ronit, University of Copenhagen
Kenneth Abbott, Arizona State University
Krystel Wanneau, Université Laval / Université libre de Bruxelles
Laura Gomez‐Mera, University of Miami
Lea Wisken, Berlin Social Science Center (WZB)
Louis Bélanger, Université Laval
Marielle Papin, Université Laval
Matthew Hoffmann, University of Toronto
Peter Haas, UMass Amherst
Philippe Le Prestre, Université Laval
Rak Kim, Utrecht University
Thijs Van de Graaf, Ghent University
Corentin Bialais, Université Laval
Thomas Gehring, University of Bamberg
Travis Selmier II, Indiana University Bloomington