Les jeunes, plus féministes qu'avant ?

Les jeunes, plus féministes qu'avant ?

6 avril 2016

Naïma Hamrouni pour ICI Radio-Canada.ca le 8 mars dernier.

Naïma Hamrouni croit que les avancées technologiques et médiatiques, ainsi que l'apparition des réseaux sociaux ont contribué à stimuler l'intérêt de la population, et surtout des jeunes, pour les questions d'injustice.

« Les groupes qui historiquement ont été méprisés ou exclus, comme les femmes, mais aussi les Afro-Américains et les Autochtones, qui n'avaient pas de tribunes ou de temps d'antenne, peuvent désormais s'exprimer et diffuser différemment par d'autres médias leurs revendications », explique Naïma Hamrouni

Mais est-ce vraiment plus facile de se dire féministe aujourd'hui? Naïma Hamrouni en doute. Il y a encore énormément de préjugés. « Le féminisme est encore confondu avec la partisanerie, l'idéologie, la partialité et pire encore que le féminisme, c'est de revendiquer la domination des femmes sur les hommes, et un mouvement qui s'oppose à l'égalitarisme ou à l'humanisme par exemple. »

On a toutes vécu, soit les femmes qui sont engagées, les militantes ou celles qui enseignent, des moments d'intimidation ou des difficultés liées au fait qu'on est étiquetées comme féministe. Je ne veux absolument pas sous-estimer ça. Néanmoins, je crois qu'on est sur la bonne voie, et qu'il y a de l'espoir.

Article complet : ICI Radio-Canada.ca, 8 mars 2016