Les négociations de paix en Syrie sont retardées
11 mars 2016
Francesco Cavatorta a accordé une entrevue à la Deutsche Welle.
Après une semaine et demie de trêve, les pourparlers sur le sort de la Syrie sont très attendus. Ils doivent se tenir à Genève, sous l’égide de l’ONU - mais certains interlocuteurs manquent encore à l'appel.
L’opposition syrienne n’a toujours pas confirmé sa présence. Les discussions de fond n'auront donc lieu que dans les prochains jours. Ils se réunissent pour discuter de la suite à donner à la trêve, conclue il y a dix jours.
Dans le même temps, les combats se poursuivent dans les régions où l'État Islamique et le Front Al-Nosra sont présents. Les groupes djihadistes sont exclus de l’accord de cessez-le-feu, initié par la Russie et les États-Unis.
Mais quelle est l'efficacité réelle de la trêve à la veille des négociations ? Une question posée par Emilie Ginestou à Francesco Cavatorta, professeur agrégé en science politique et spécialiste du monde arabe à L'Université Laval, à Québec, au Canada.
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