Les sondages bidon

Les sondages bidon

2 novembre 2017

François Pétry a accordé une entrevue au Journal de Québec le 2 novembre dernier.

François PétryPeut-on vraiment se fier à n’importe quel coup de sonde sur les intentions de vote lors de campagnes électorales, même s’il ne s’agit pas d’un sondage scientifique? Absolument pas, disent deux spécialistes très reconnus dans le domaine au Québec et ailleurs.

Questionné à deux reprises sur ses commentaires à la suite de la parution d’un sondage Léger commandé par Le Journal de Québec, l’un des candidats à la mairie, Jean-François Gosselin, a ramené sur le tapis un autre «sondage» réalisé par un autre média avec l’outil Survey Monkey. Vous aurez compris que ce «sondage» le donnait gagnant avec une très grande avance, comparé au sondage Léger qui lui accordait 22 % des voix.

Les sondages d’intentions de votes sont en général faits par des professionnels, note François Pétry, professeur en sciences politiques à l’Université Laval, spécialiste en méthodologie, sondages et opinion publique. C'est un gage de fiabilité d'autant plus que les instituts de sondages ont une réputation à protéger et ont donc intérêt à faire des prédictions de vote qui ressemblent aux résultats de vote.»

Article complet : Journal de Québec, 2 novembre 2017