
Merci Réjean !
21 mai 2025
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue, le professeur à la retraite Réjean Pelletier. Il est décédé subitement le 14 mai dernier. Il laisse dans le deuil sa fille Caroline et son conjoint Frédéric, son petit-fils Jérôme, de nombreux membres de sa famille, plusieurs collègues et amis.
Comme professeur au Département de science politique de l’Université Laval, il a contribué à former plusieurs générations d’étudiantes et d’étudiants. Il leur a transmis sa passion pour la science, pour la précision et la qualité de la langue française de même que pour la politique canadienne et la politique québécoise. Les différentes éditions du manuel sur le parlementarisme canadien, qu’il a codirigé pendant des années avec Manon Tremblay et Marcel Pelletier, se sont imposées comme des classiques de la science politique francophone au Québec et au Canada.
Tout au long de sa carrière, Réjean Pelletier a également supervisé un nombre impressionnant de thèses et de mémoires. Plusieurs de ses étudiantes et étudiants ont contribué à façonner le Québec d’aujourd’hui. Plusieurs ont également poursuivi des carrières dans le monde académique.
Sa contribution scientifique est également remarquable. Le professeur Pelletier a notamment publié des articles de références pour la science politique et des ouvrages marquants sur le fédéralisme canadien et les partis politiques. Il était d’ailleurs membre de la Société royale du Canada et chevalier de l’ordre de la pléiade de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Réjean Pelletier a également grandement contribué à la vie de notre université, que ce soit à l’échelle de notre institution ou comme directeur de notre département.
Le professeur Pelletier a profondément marqué notre discipline. Homme de science, il était guidé par l’ouverture et la curiosité. Doté d’une intégrité exemplaire, il était également d’une grande minutie et d’une grande rigueur scientifique.
Très humain, il était profondément généreux. Toujours avide de découvertes, il aura toute sa vie été un véritable globetrotter. Son décès est survenu à quelques jours d’un départ pour Paris, ville où il avait réalisé son doctorat.
L’un des bâtisseurs de de la science politique québécoise nous a quitté. Son héritage est colossal. Et son inspiration toujours bien présente. Il nous manquera.