Mines et peuples autochtones : Interactions entre les droits des autochtones et le droit international du commerce et des investissements

19 mars 2021


Érick Duchesne a donné une entrevue à Stéphanie Roullier, coordonnatrice de la recherche du réseau MinErAL.

Le réseau MinErAL finance actuellement votre projet intitulé « Mines et peuples autochtones : interactions entre les droits des autochtones et le droit international du commerce et des investissements, » dont la première phase vient de s’achever. Pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste votre projet?

Erick Duchesne : Tout est parti d’une anecdote. L’idée de ce projet a eu lieu lors de la deuxième conférence de MinErAL qui a eu lieu en mai 2018 à Uashat. J’assistais à la présentation de notre collègue de droit de l’Université d’Ottawa, Sophie Thériault, quand lors de la période de questions-réponses, je me suis interrogé sur les traités internationaux. Comment les peuples autochtones sont-ils considérés comme acteurs centraux dans les traités internationaux, notamment dans le contexte spécifique des projets miniers? À mon grand étonnement, il n’y a rien vraiment de systématique qui est colligé sur l’information. Et là, je me souviens… Thierry Rodon se tourne vers moi et me dit : « ben voilà ton prochain projet de recherche »! De retour à l’hôtel, je croise Zoé et je lui fais part de mon intérêt. Elle a montré immédiatement beaucoup d’enthousiasme et c’est de là que tout est parti! Nous avons pu lancer la première phase du projet grâce au financement du réseau MinErAL. On a pu aller chercher, à travers différentes sources, les traités d’investissements, les traités de commerce qui abordent ce sujet. Zoé a effectué un travail de moine, tant la tâche était complexe. On a vraiment colligé l’ensemble de l’information. Maintenant, la deuxième phase du projet consiste à traiter l’information et à donner des statistiques descriptives. Mais là, on veut aller plus loin, avec certains projets de publication.

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