Plusieurs échappatoires pour les lobbyistes, s'inquiètent des experts
29 août 2016
Raymond Hudon pour ICI radio-canada.ca le 25 août dernier.
L'organisme Démocratie en surveillance est d'avis que le registre lancé par la Saskatchewan lundi laisse la porte ouverte à plusieurs échappatoires.
Le seuil de 100 heures de lobbying à partir duquel il faut s'inscrire au registre est également inadéquat, selon le politologue Raymond Hudon, de l'Université Laval.
« Vous n'avez pas besoin d'être en présence d'un titulaire de charge publique pendant 100 heures pour l'influencer », affirme l'expert des registres de lobbyistes. « Si vous avez quelque chose à dire pour influencer la décision des titulaires de charge publique, vous n'avez que quelques minutes pour faire ça », précise-t-il.
Les 100 heures représentent une échappatoire de plus, selon lui.