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2 novembre 2016

L'Institut nordique du Québec réunit trois chaires de recherche et annonce l'arrivée de Louis Fortier comme directeur de la science et de l'innovation

L’INQ, rappelons-le, regroupe plusieurs centres de recherche couvrant des secteurs aussi variés que les ressources naturelles, la santé, le génie et les sciences humaines et sociales. Il vise à fournir aux gouvernements, aux entreprises et aux communautés concernés les connaissances scientifiques et le savoir-faire technique nécessaires au développement durable du Nord du Québec et de l’Arctique canadien. «Les membres de l’Institut sont capables de contribThierry Rodonuer à cette vision d’un développement durable du Nord. Ma priorité numéro un est de fournir à ces centres de recherche les moyens financiers et logistiques, de combiner leurs expertises afin de rattraper rapidement les retards et de faire du Canada un leader mondial dans le développement économique et social des régions nordiques», ajoute le nouveau directeur de la science et de l’innovation.

Trois chaires viennent par ailleurs s’ajouter à l’Institut. Il s’agit de la Chaire de recherche sur le développement durable du Nord, la Chaire de recherche sur le potentiel géothermique du Nord et la Chaire de recherche nordique de l’Université McGill sur la conservation de la faune et la sécurité alimentaire traditionnelle. Elles sont dirigées respectivement par Thierry Rodon, professeur au Département de science politique de l’Université Laval, Jasmin Raymond, chercheur à l’INRS, et Murray Humphries, de l’Université McGill.

Pour Thierry Rodon, ce regroupement représente de belles occasions de partenariat de recherche interdisciplinaire. «Les chaires de l’INRS et de l’Université McGill couvrent des enjeux comme le potentiel géothermique, la préservation de la nature et la sécurité alimentaire. De mon côté, je m’intéresse au développement durable du Nord, particulièrement sur les plans humain et social, ce qui est très peu étudié. Notre association offre un terrain de complémentarité; nous verrons dans quelle mesure nous pouvons collaborer à des projets communs.»

Article complet : Lefil, 1er novembre 2016