Regard sur les "milléniaux" engagés en politique

Regard sur les "milléniaux" engagés en politique

15 août 2017

Louis MassicotteLouis Massicotte et Eric Montigny dans Le Devoir du 12 août dernier.

Le Parti québécois (PQ) a mis 19 ans à créer son Comité national des jeunes, tandis que le Parti libéral du Québec (PLQ) a attendu 103 ans avant de mettre sur pied sa Commission-Jeunesse. La Coalition avenir Québec (CAQ), du haut de ses cinq ans d’existence, fait donc exception avec sa Commission de la relève. « Un peu comme l’ADQ, dont ils sont un peu issus, ils ont beaucoup de gens qui ont été socialisés dans le Parti libéral et qui transportent les mêmes habitudes », explique le professeur Massicotte.Eric Montigny

Chez les libéraux, la Commission-Jeunesse s’est élevée au statut de « tradition », remarque Éric Montigny, professeur à l’Université Laval, qui s’est intéressé à la participation démocratique des jeunes. Pour corollaire, les jeunes libéraux reçoivent davantage d’attention médiatique. « Il y a aussi le fait que le Parti libéral est au pouvoir, ajoute Éric Montigny. La participation du premier ministre au congrès jeunes, le fait que des propositions peuvent mettre de la pression sur un gouvernement qui est en exercice : ça aussi, ça peut contribuer à une couverture plus importante. »

Article complet : Le Devoir, 12 août 2017