Unis contre la violence à caractère sexuel

Unis contre la violence à caractère sexuel

20 octobre 2016

Chers membres de la Faculté des sciences sociales,

Une soirée forte en émotions

Le 19 octobre 2016, quelque 500 personnes se sont réunies au pied de l’édifice Alphonse-Marie-Parent afin d’apporter leur soutien aux victimes d’agressions sexuelles qui ont eu lieu sur le campus. On y a dénoncé haut et fort la culture du viol ainsi que toute forme de harcèlement.

Cet événement s’est tenu à l’initiative d’un professeur de la Faculté des sciences sociales, Thierry Giasson, et avec l’appui de la direction de notre institution. Cette soirée était nécessaire. Je souhaite féliciter Thierry et le remercier de tout cœur. Il s’est montré rassembleur et a su rediriger la peur, la frustration et la colère de toutes et de tous de façon très constructive. C’est ce genre de leadership qui nous rend fiers d’être membres de cette belle Faculté.

Le temps est à l’action

Plusieurs mesures sont déjà en place sur le campus pour prévenir et pour appuyer les victimes de harcèlement. Depuis 1990, le Centre de prévention et d’intervention en matière de harcèlement de l’Université multiplie les efforts pour créer et maintenir un environnement exempt de harcèlement, où chacun a droit au respect, à la dignité et à la protection de son intégrité physique et psychologique. N’hésitez pas à vous y référer pour connaître tous les services offerts à notre communauté.

Malheureusement, les événements de la fin de semaine dernière ont démontré que malgré toutes les mesures en place, il reste du travail à faire. La direction de l’Université s’est engagée au cours des derniers jours à multiplier les efforts en ce sens.

Une réflexion s’impose

Cette problématique nous interpelle tous. C’est dans cet esprit que la Faculté des sciences sociales souhaite mettre l’épaule à la roue. À cet effet, l’équipe de direction de la Faculté s’engage à contribuer à la réflexion entourant la problématique du harcèlement. Cela permettra d’évaluer les actions posées afin de revoir et d’améliorer nos pratiques en la matière.

Il importe d’agir rapidement, mais tout en prenant le temps de bien faire les choses. Pour débuter, nous aimerions vous entendre. Quelles mesures supplémentaires croyez-vous nécessaires pour permettre de prévenir le harcèlement? Comment la Faculté peut-elle contribuer à faciliter l’accès aux services d’aide déjà en place?

Pour nous aider à répondre à ces questions, je vous invite à partager vos suggestions en écrivant à l’adresse suivante : consultation@fss.ulaval.ca.

Je termine en décriant vivement toute forme de harcèlement et en joignant ma voix à celles des femmes et des hommes qui se sont prononcés dans les derniers jours en appui aux victimes d’agressions. Il faut que cela cesse. Le temps est à l’action.

Au plaisir de vous lire,

François Gélineau
Doyen