Vers un transport en commun plus dominant ?

Vers un transport en commun plus dominant ?

17 mai 2016

Jean Mercier pour Québec Hebdo le 16 mai dernier.

Dans le cadre des assises 2016 de l'Union des municipalités, le futur du transport en commun au Québec a été discuté. Plusieurs pistes de solutions ont été abordées.

Trois intervenants ont exploré trois réalités différentes du transport en commun. Pour Jean Mercier, professeur au département de science politique de l'Université Laval, il y a beaucoup de raisons d'être pessimiste, parce qu'il y a eu peu de progrès dans le monde du transport, en ce qui concerne le niveau des gaz à effet de serre. «La baisse des gaz à effet de serre ne passe pas par la diminution de l'automobile, mais il faut s'en éloigner telle qu'on la connait. Le futur, c'est des courants qui vont se rencontrer avec l'électrification des véhicules, des systèmes légers sur rails et des petites voitures qu'on pourra louer pour se rendre d'un point A à un point B, comme les Bixis.»

Selon le professeur Mercier, l'une des pistes de solutions pourrait aussi être de hausser les taxes sur l'essence et les plaques d'immatriculation. «Il reste encore de la place là-dessus pour aller chercher du financement.»

Article complet : Québec Hebdo, 16 mai 2016