Projets

Projet de l'étudiant au baccalauréat en anthropologie Luka Bordeleau, en collaboration avec Jacob Maala.

Baguio est une composition originale relatant la transformation et l'enchevêtrement d'émotions qu'un parcours de mobilité transnationale peut revêtir. La chanson raconte l'histoire de la famille Maala et de son parcours ralliant les Phillipines, Singapour et Montréal. Souhaitant être porteuse d'un message de beauté et de chagrin, Baguio se veut être une ode aux choses que nous laissons derrière et celles qui ne sont pas encore révélées : un hommage aux jalons du parcours qui change et qui habite.

Luka Bordeleau est un étudiant de deuxième année en anthropologie à l'Université Laval et est diplômé du Conservatoire de musique de Trois-Rivières en violoncelle. Jacob Maala est finissant en littérature au Dawson College et possède un grand intérêt pour le chant et la production de musique. Les deux garçons sont meilleurs amis et se passionnent à citer RuPaul, Céline Dion et Charli XCX en faisant les friperies.
 

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Projet de l'étudiante au baccalauréat en anthropologie Marine Bouillet en collaboration avec Juliette Meindl. 

Cette carte interactive est composée de quatre trajets de manifestation à Paris, chacun accompagné de deux à quatre vidéos. Les quatre parcours permettent de mettre en avant l’appropriation de l’espace par les manifestant.es, mais aussi différents aspects temporels : l’histoire des manifestations en France, la durée d’un combat, et les différentes temporalités pendant une manifestation.

Le premier trajet représente l’aspect culturel et historique de la manifestation, les enjeux et les limites qui l’entourent. Le deuxième parcours explique comment les manifestant.es s’organisent et vivent la manifestation : les réseaux et l’apprentissage des codes. Les deux derniers trajets font le lien entre mobilité sociale et mobilité spatiale. Ils montrent la rencontre, en fin de parcours, entre les manifestant.es et les représentant.es de l’État. Ce face-à-face peut nous interroger sur la gestion du territoire par l’État. Il permet aussi de voir les parcours de manifestations comme des frontières temporaires et mouvantes. Il est possible de se déplacer librement tant que les forces de l’ordre ne ferment pas les rues. Ces barrages policiers peuvent représenter une immobilité à la fois spatiale et sociale.

La dernière vidéo parle de l’importance des sens pour vivre une manifestation. C’est un moment d’ouverture et de réflexion sur la manière de représenter les sens, en particulier les odeurs, dans un travail.

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Le film qui suit a été réalisé par Antoine Hamel, diplômé à la maitrise en anthropologie à l’Université Laval. Sa recherche avait un double objectif au départ : étudier la banlieue pour comprendre pourquoi tant de gens vivent dans ces milieux au Québec et sonder son propre « mépris » de ce mode d’habitation pour se défaire de ses propres préjugés en bon anthropologue. Ce film sur la municipalité de Neuville est une tentative de communiquer les résultats d’un mémoire d’anthropologie à travers un autre médium que celui du texte. Bon visionnement.

Film co-réalisé par Sarah Bourdages Duclot en collaboration avec l'Associação Yamurikumã das mulheres xinguanas durant la thèse doctorale de Sarah.

Le film tisse ensemble trois types de récits: le récit collectif de la création de la première association féminine autochtone dans la région du Xingu, les récits individuels des femmes qui y prennent part et le récit mythique des Yamurikumã, êtres mi-humains, mi non-humains, figures de l'autonomisation des femmes autochtones de la région.