Microprogramme en études du genre, Faculté des sciences sociales, ULaval

Microprogramme de deuxième cycle en études du genre

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Camille Thériault-Marois

Diplômée de la maîtrise en sociologie avec mémoire et au microprogramme en études du genre

Camille-theriault-marois«J’ai tellement aimé mon parcours au baccalauréat en sociologie à l’Université Laval (surtout le Laboratoire de recherche) que j’ai décidé de poursuivre mes études aux cycles supérieurs. C’est à la suite d’un séjour d'études d'un an en Belgique, dans le cadre du profil international au baccalauréat, que j'ai entamé ma maîtrise en sociologie avec mémoire et un microprogramme de 2e cycle en études du genre. J'ai eu l’occasion d'approfondir et de perfectionner toutes mes connaissances grâce à un contrat d'auxiliaire dans un centre de recherche et lors de contrats d'auxiliaires d'enseignement. Aujourd’hui, je travaille comme agente de recherche et de planification socio-économique.  Je suis convaincue que les formations théoriques, méthodologiques et pratiques que j'ai reçues m'ont permis de développer une expertise scientifique et un sens critique qui me permettent maintenant d'éclairer sociologiquement une diversité d'enjeux et de problèmes sociaux. Sans oublier l'encadrement de qualité offert par le corps professoral!» 

Corps

Sylvie-Marianne Rhugenda

Diplômée de la maîtrise en sociologie avec stage de recherche, au microprogramme en études du genre et conseillère en développement de la recherche à la Faculté des sciences sociales

sylvie-marianne-rhugenda«Je me suis inscrite au microprogramme en études du genre pour avoir une formation en matière d’égalité hommes-femmes et de développement de l’agentivité féminine. En effet, je viens d’un tout autre domaine, mais c’est vers ces questions que j’entends réorienter ma carrière professionnelle. On rencontre beaucoup de gens qui parlent de genre et de féminisme, mais qui parfois font des amalgames, ou tombent dans les clichés et les généralisations abusives. Grâce au microprogramme en études du genre, j’ai un bagage solide qui m’évite de tomber dans ces écueils. J’ai été bien outillée et je me sens parfaitement prête à m’engager dans le champ de l’intervention ou dans celui de la recherche sur les questions de genre et de l’agentivité féminine. Il est vrai que je m’intéresse particulièrement aux femmes de l’Afrique subsaharienne. Ainsi craignais-je que cette formation d’une université québécoise ne soit pas tout à fait adaptée à ce que je recherchais. Je me trompais. Les questions de postcolonialité et d’intersectionnalité sexe/race/classe sont pleinement abordées dans les séminaires de la formation. Par ailleurs, j’ai particulièrement apprécié un séminaire sur l’intégration du genre dans les programmes de développement international. En fait, l’un des avantages de ce microprogramme, c’est qu’il est une combinaison de séminaires obligatoires et de séminaires au choix. On a donc la latitude de se construire une formation au plus proche de nos centres d’intérêt. Par ailleurs, ce microprogramme m’a fait découvrir la sociologie. En effet, c’est sans aucune difficulté que j’ai intégré le microprogramme à la maîtrise en sociologie. Je me dis que c’est un peu comme si j’avais fait une maîtrise en sociologie avec une concentration en études du genre.»