Appel à communications – Colloque international du CELAT 2026 : Le(s) monde(s) en train de se faire : quelles rencontres?
Pour information
marie-christine.lambert-perreault.1@ulaval.ca
Description de l'événement
Le Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT) lance un appel à communications pour son colloque international intitulé Le(s) monde(s) en train de se faire : quelles rencontres?, qui se tiendra à Québec du 15 au 17 juin 2026, dans le cadre du 50ᵉ anniversaire du CELAT. Ce colloque, ouvert à toutes et à tous, accueillera des contributions venant de la recherche et de la création, dans une variété de formats facilitant la rencontre entre les disciplines, les pratiques et les perspectives.
Appel complet et modalités de soumission des propositions : https://tinyurl.com/2s43mkd3
Date limite : 10 octobre 2025
Extrait de l’argumentaire
La pluralisation de nos sociétés semble se manifester actuellement par l’accentuation des inégalités, la multiplication des discours polarisants, l’intensification de la destruction du vivant et la mise en place de politiques autoritaristes. Pourtant, le tissage du commun et de ce qui relie, malgré les différences, est toujours omniprésent et donne lieu à des gestes, des interdépendances, des réciprocités, des tensions qui œuvrent inévitablement à façonner le(s) monde(s) que nous habitons. Ces mondes, tissages de relations entre une pluralité d’humains et d’« autres qu’humains » (Uhl et Khalsi, 2021), se font, se défont et se font défaire continuellement. Ce colloque propose de tourner l’attention vers ce qui relie, en explorant le thème de la rencontre (au sein) des mondes pluriels. Par son format original et les rendez-vous qu’il offrira au cœur de la ville de Québec, le colloque vise à rendre tangible ce que signifie « faire monde ».
Les participantes et participants peuvent soumettre des propositions qui abordent le thème du colloque de manière globale ou encore qui se concentrent sur l’un des trois axes suivants :
• Habiter les mondes, c’est-à-dire explorer la rencontre par le biais des diverses formes de cohabitation (relations et tensions) avec le vivant et l’environnement, avec les autres qu’humains, dans la ville ou avec les mondes intangibles;
• Fédérer les mondes, c’est-à-dire éclairer les diverses stratégies mises en œuvre pour lutter contre les différents systèmes de domination et œuvrer à de nouvelles formes de justice et d’équité facilitant la rencontre;
• (Re)créer les mondes, c’est-à-dire déconstruire et recomposer les mondes du passé, du présent et du futur en vue d’ouvrir de nouveaux canaux de rencontre, et de déterminer quelles traces et quels récits méritent d’être étudiés, conservés et transmis.
Cherchant à se décentrer des épistémologies dominantes – occidentales, coloniales, capitalistes – en valorisant d’autres formes de savoirs (Descola, 2022; Escobar, 2018; Latour, 2015; Rosa, 2022; Stengers, 2009; Tsing, 2022), et reconnaissant le pouvoir de l’art et de la création dans la perception, la compréhension et la transformation des mondes, ce colloque aspire à offrir une interface vivante du faire monde, entre disciplines, récits, publics, temporalités et lieux mis en présence pour l’occasion.
Selon les types de propositions soumises et leurs formats, le colloque sera modulé en séances variables, certaines plus classiques (panels de communications, tables rondes, ateliers), d’autres plus expérimentales, comme une session nocturne en plein air et une session mobile dans la ville de Québec.
Toutes les formes de recherche sont les bienvenues, notamment celles qui témoignent ou interrogent des formes de coconstruction ou de cocréation des savoirs, de même que celles en recherche-création. Les formats de mobilisation des connaissances peuvent également être divers : communication en solo/duo/trio, performance, atelier d’idéation, atelier créatif, exposition, affiche, etc.
Pour plus d'informations : https://celat.ca/activites/2026/06/15/colloque-international-du-celat-2026/
Nos membres Pascale Bédard, Pamela Colombo, Yvan Leanza et Madeleine Pastinelli sont rattaché-es à la Faculté des sciences sociales