10 septembre 2018

Heure: 13h30
Lieu: Pavillon Charles-De Koninck, local 3470

Description de l'événement

La théorie critique de l’École de Francfort a mauvaise presse en sociologie. Elle est souvent considérée comme une philosophie esthétique, élitiste, fumeuse et pessimiste. Cependant, les fondateurs de ce courant de pensée ont développé les bases d’une véritable sociologie critique très influente (au moins) en Allemagne dans les années 1950-1970. Ancrée dans la société des années 1930 à 1970, elle reste néanmoins un héritage intellectuel. Peut-on renouer avec cette tradition et la dépasser afin de contribuer à une sociologie critique du monde contemporain?

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Jan Spurk est sociologue, professeur des Universités à l’Université Paris Descartes, Faculté des Sciences Humaines et Sociales – Sorbonne, et responsable du master « Sociétés contemporaines ». Ses principaux intérêts de recherche sont les théories sociales, principalement les théories critiques, l’étude des subjectivités, l’analyse des espaces publics. Jan Spurk, qui a fait ses études à Francfort et à Paris, est l’auteur de 25 livres et d’une centaine d’articles. Parmi ses publications récentes : Contre l’industrie culturelle. Les enjeux de la libération, Lormont, Le Bord de l’Eau, 2016; Au-delà de la crise?, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant, 2016 ; Les limites de l’indignation ou la révolution commence-t-elle à Bure?, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant, 2017 ; Sociologues dans la cité, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant, 2018 (sous presse); avec Daniel Mercure, Les théories du travail. Les classiques (à paraître chez Hermann et aux PUL).