Le «fétichisme sexuel oriental» : une expérience du sexisme et du racisme chez les femmes d’origine asiatique au Québec

Conférence publique présentée dans le cadre du cours Genre et société (SOC-4153 / SOC-7153)
Places en présentiel limitées. Inscription obligatoire (en présentiel ou pour obtenir le lien Zoom) : https://forms.gle/KLKiFpzkQ2hQTbQL9

Le «fétichisme sexuel oriental» : une expérience du sexisme et du racisme chez les femmes d’origine asiatique au Québec.

Bien que les communautés asiatiques constituent la plus grande population minoritaire racialisée au Canada, il demeure que leur position de sujet en tant qu’entité raciale collective a reçu relativement peu d’analyse empirique jusqu’à ce jour (Coloma, 2013), particulièrement les femmes d’origine asiatique. Les recherches existantes révèlent que le corps des femmes asiatiques est constamment sexualisé, ce qui crée une racialisation sur le plan sexuel de leur identité (Hamisultne et al., 2022; Mayuzumi, 2015). À l’aide des théories féministes intersectionnelles et postcoloniales, cette présentation examine le racisme sexuel, notamment le fétichisme genré et les stéréotypes ethnosexuels, qui invisibilisent les violences genrées vécues de celles-ci.

Conférencière : Julie Quynh Nhi Tran (Elle)
Sexologue, doctorante en travail social (UdeM), membre étudiante de l’Observatoire des profilages (ODP) et du Réseau québécois en études féministes (RéQEF)
Ses recherches s’intéressent aux enjeux des violences genrées et les discriminations envers les femmes asiatiques à travers une posture féministe décoloniale. Son mémoire s’est intéressé à la charge raciale et émotionnelle ainsi que le racisme anti-asiatique envers les femmes d’origine asiatique au Québec.
Elle est également membre fondatrice de plusieurs collectifs au sein des communautés asiatiques, notamment le Groupe d’Entraide Contre le Racisme Envers les Asiatiques au Québec et la Coalition Asiatique pour une Relève Émancipatrice, afin de dénoncer et lutter contre la résurgence du racisme anti-asiatique depuis la COVID-19. Ce travail de militantisme a été reconnu en obtenant le Prix coup de cœur de la diversité Paul Gérin-Lajoie. Son expertise et son expérience de vie l’ont amenée à travailler chez Hoodstock en tant que chargée de projet pour (Le) Hoodstop les violences sexuelles.
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Information : Bénédicte Taillefait

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