Les limites des approches par projet : l’exemple du suivi de la qualité de l’eau à Nemaska

Ce Webinaire est organisé par le Réseau MinErAL et la Chaire de recherche sur le développement durable du Nord.

La communauté crie de Nemaska, située au cœur du territoire d’Eeyou Istchee, doit composer avec la présence de plusieurs projets de développement qui ont des impacts sur la qualité des cours d’eau environnants. En effet, le projet hydroélectrique de l'Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert a entraîné la dérivation partielle des eaux de la rivière Rupert en 2009, ce qui fait du secteur des biefs de la Rupert, en amont de la rivière Nemiscau, l’un des secteurs où les recommandations de consommation de poissons sont les plus strictes sur le territoire, en raison de la concentration en mercure dans les espèces piscivores. La rivière Nemiscau sera également l’effluent final du projet minier Whabouchi de la compagnie Nemaska Lithium, une mine de lithium située à 30 kilomètres de la communauté, pour laquelle elle a signé une entente sur les répercussions et avantages en 2014. À l’heure actuelle, le suivi des impacts sur la qualité de l’eau est réalisé par projet plutôt que par cours d’eau ou par bassin versant. D’un point de vue de l’information publique, cette situation est problématique et ne permet pas à la communauté d’avoir un portrait général de la qualité de ses plans d’eau.

Avec la participation de Julie Fortin, doctorante en communication publique à l’Université Laval. 

Pour plus de renseignements, veuillez contacter : info@chairedeveloppementnord@ulaval.ca

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