8 novembre 2017

Heure: 11h45 à 13h
Lieu: DKN-5325

Description de l'événement

Le Département de science politique, la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, le Centre d'analyse des politiques publiques et le Groupe de recherche en communication politique – en collaboration avec le Centre d’études pluridisciplinaires en commerce et investissement internationaux - vous invitent à assister à cette première conférence d'Yves Schemeil, professeur émérite de science politique à l’Université Grenoble Alpes (sciences-po) et titulaire de la Chaire de politique globale et comparée à l’Institut universitaire de France.

La conférence s'intitule : Les puissances montantes à l’OMC

Le Brésil, la Chine et l'Inde ont investi l'Organisation mondiale du commerce dans laquelle elles déploient des stratégies à la fois similaires et très différentes des autres. Des années d'enquête au siège de l'OMC comme auprès des diplomates qui y ont travaillé permettent de clarifier les buts et les méthodes de ces trois pays, mais aussi de trouver des explications aux comportements apparemment incohérents de leurs délégués. Une autre organisation, opérant, elle, dans le domaine de la sécurité, lui est comparée à titre de contrôle (l'AIEA). Plusieurs hypothèses sont testées, la plus plausible étant la reproduction des attitudes propres aux puissances hégémoniques, assortie d'une revendication de reconnaissance plus sincère et de meilleure représentation dans les instances de décision. Cette recherche permet également de conclure à la résilience de l'OMC, car ces trois États la confortent même quand ils semblent la contester.

Yves Schemeil est professeur émérite de science politique à l’Université Grenoble Alpes (sciences-po) et titulaire de la Chaire de politique globale et comparée à l’Institut universitaire de France. Ses recherches se déroulent au sein de plusieurs équipes transnationales. Elles portent notamment sur la fabrication du monde de demain par les organisations internationales ; sur la contribution des philosophies politiques non occidentales à une théorie universelle des relations internationales ; et sur la contribution des puissances montantes à l’ordre politique mondial. Elles s’appuient sur plusieurs disciplines (dont l’économie et la théorie des organisations), et elles s’inscrivent dans la constitution de ce que l’on appelle les études globales.

Un léger lunch sera servi.

Bienvenue à toutes et à tous !