Soutenance de thèse de Nathalie Gagnon
Heure: 13h
Lieu: Pavillon Charles-De Koninck - local DKN-5128 et sur Zoom
Pour information
daniel.mercure@soc.ulaval.ca
Description de l'événement
Titre de la thèse:
« Les interactions entre spécialistes des communications, collaborateurs et haute direction dans les organisations du savoir. Dynamiques de pouvoir et évolution des pratiques. »
Participer à la réunion Zoom :
https://ulaval.zoom.us/j/63212883184?pwd=KqUmJXJu2X5NayQb1vH7PnYl8aMBlf.1
ID de réunion : 632 1288 3184
Code secret : 771565
Résumé: Les spécialistes des communications interagissent quotidiennement avec divers collaborateurs, incluant la haute direction. Dans le contexte des organisations du savoir, ces interactions appellent différentes dynamiques de pouvoir. L’analyse, qui comprend 10 organisations des secteurs des technologies et des services et 15 entrevues semi-dirigées, met en lumière que le discours de nos sujets sur la pratique s’avère étroitement lié à la capacité à naviguer dans le monde du travail actuel. Soumis à des injonctions d’autonomie responsable et de performance, les spécialistes cherchent à consolider une légitimité d’expert et à s’identifier à un ethos gestionnaire.
Cette recherche de légitimité se trouve toutefois au cœur d’un déséquilibre : la perception d’influence pour soi et pour autrui est soutenue par la démonstration d’expertise, alors que l’excellence implique une crédibilité fondée sur les qualités personnelles et les habiletés interpersonnelles. De plus, par une intrication complexe entre autorité formelle, prescriptions du poste et normes managériales actuelles, le niveau d’autonomie réelle en situation de travail n’est pas toujours en adéquation avec les attentes et le niveau du poste, mais se présente plutôt selon des configurations variables, parfois contradictoires. On observe ainsi une individualisation de la capacité de travail basée sur la subjectivité contribuant à affaiblir la position de l’expertise dans les dynamiques de pouvoir, elles-mêmes fortement influencées par les représentations organisationnelles et la position symbolique ou concrète qu’occupent les spécialistes et le service des communications par rapport à la haute direction.