Anthropologie et Sociétés : nouvelle publication
Le nouveau numéro d'Anthropologie et Sociétés (vol. 48, numéro 1) est maintenant disponible !
Département d’anthropologie
Professeure titulaire
Je m’intéresse aux relations entre minorités et majorités dans les États pluralistes, aux questions relatives aux autochtones et aux processus de décolonisation dans une approche comparative. Je m'intéresse, entre autres, aux formes que prennent les mobilisations et stratégies politiques chez les Māori de la Nouvelle-Zélande et les Tahitiens de la Polynésie française. Je m’intéresse aussi au cas des Kanak de Nouvelle-Calédonie. Je tente notamment de cerner les influences du type d’État, des histoires coloniales et du poids démographique sur la formulation des revendications souverainistes. Ces recherches s’inscrivent dans le cadre des échanges et du travail collectif menés avec des collègues français et québécois investis dans les champs des études autochtones, de l’anthropologie politique et de l’anthropologie du droit.
Ces dernières années, ces collaborations m’ont amenée à m’intéresser à la situation de groupes autochtones sans statut au Canada qui empruntent la voie des tribunaux pour se faire reconnaître des droits collectifs. Elles m’ont aussi amenée à me pencher sur l’administration de la justice en Polynésie française ainsi que sur l’expérience de la mobilité vers les Outre-mer au sein de la magistrature française. La figure de l'État (post)colonial ainsi que les relations de l'État avec les populations autochtones sont au cœur de ma réflexion.
En parallèle, je m’intéresse à l’histoire de l’anthropologie au Québec et à son originalité dans la période correspondant à son institutionnalisation dans les universités québécoises francophones (1953-1987).
En amont de ces recherches, je me suis investie dans le champ de l’anthropologie urbaine. Je me suis alors attachée à ce que signifie être Māori aujourd’hui et aux façons dont les identités māori sont vécues, en particulier en ville, un milieu qui est souvent perçu comme colonisé et non māori. Je me suis penchée en particulier sur les façons māori de s’aménager des lieux et des espaces où ils se sentent à l’aise en ville ainsi que sur les luttes pour affirmer des dimensions importantes de la culture liées à leurs identités.
(Sélection)
« Hauts-Fonctionnaires des Outre-mer » ? Migrations, legs colonial et carrières administratives en France post-coloniale (ETOM), Subvention Projets de Recherche Collaborative (PRC) de l'Agence nationale de la recherche (France), cochercheuse, Stéphanie Guyon (chercheuse principale), 2020-2025.
Vers une histoire de l’anthropologie au Québec en actes et en situation, Subvention de développement Savoir du CRSH, chercheuse principale, 2021-2023.
Cosmopolitiques autochtones contemporaines : enjeux politique et juridique des cosmologies autochtones (ERCA), Subvention Soutien aux équipes de recherche, Fonds de recherche du Québec - Société et culture, cochercheuse, Laurent Jérôme (responsable), 2020-2025.
Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones (CIÉRA), Subvention Regroupements stratégiques, Fonds de recherche du Québec - Société et culture, cochercheuse, Geneviève Motard (responsable), 2017-2023.
Mouvements autochtones et redéfinitions contemporaines de la souveraineté: comparaisons intercontinentales (Océanie et Amérique latine)(PDF, 274 Ko), Subvention Savoir du CRSH, chercheuse principale, avec Martin Hébert (cochercheur), 2013-2019.
Nouvelles configurations des dynamiques religieuses autochtones: du local au global (ERSAI), Subvention Soutien aux équipes de recherche, Fonds de recherche du Québec - Société et culture, cochercheuse, Robert Crépeau (chercheur principal), 2015-2019.
Legs colonial et outre-mer autochtones: Kanak de Nouvelle-Calédonie, Amérindiens de Guyane et Ma'ohi de Polynésie face à deux institutions de la République Française (justice, école) (AUTOCHTOM), Subvention Jeunes Chercheuses Jeunes Chercheurs de l'Agence nationale de la recherche (France), cochercheuse, Benoît Trépied (chercheur principal), 2013-2018.
L’interculturalité à l’œuvre. Pratiques muséales, travail des identités culturelles et politiques autochtones dans l’exposition itinérante māori « E Tū Ake », Subvention du Ministère de la Culture et de la Communication (France), cochercheuse, Gaëlle Crenn (chercheuse principale), 2012-2013.
Les engagements citoyens à la lumière de l’histoire coloniale: les cas maaori et tahitien, Subvention ordinaire de recherche du CRSH, chercheuse principale, 2009-2012.
La reconnaissance des groupes autochtones oubliés par les tribunaux canadiens: un dialogue identitaire, Subvention ordinaire de recherche du CRSH, cochercheuse, Sébastien Grammond (chercheur principal), 2009-2012.
Les peuples du Pacifique insulaire et l’État: autochtonie, identité, ethnicité, citoyenneté, Subvention Jeunes Chercheuses Jeunes Chercheurs de l'Agence nationale de la recherche (France), cochercheuse, Marie Salaün (chercheuse principale), 2006-2009.
Gagné, N. (dir.), 2020, À la reconquête de la souveraineté : mouvements autochtones en Amérique latine et en Océanie, Québec et Paris, Presses de l’Université Laval et Hermann, coll. «Mondes autochtones».
* FINALISTE 2021 du concours de la médaille Luc-Lacourcière
Au gré des processus de décolonisation et d’autodétermination, la définition « classique » de la souveraineté est remise en question. Chez plusieurs peuples autochtones, le concept est investi de nouvelles significations qui recouvrent une multiplicité de droits sociaux, économiques, culturels et politiques. Cette compréhension élargie met en jeu le droit de ces peuples à s’autodéterminer dans divers domaines et à négocier leurs interdépendances. Elle recouvre des réalités et des demandes qui varient en fonction des contextes, et les vocables utilisés pour en parler varient aussi. Plusieurs raisons historiques, contextuelles et stratégiques président à ces choix. Cet ouvrage est consacré à ces expressions variées de la souveraineté, plus particulièrement dans deux régions du monde : l’Océanie et l’Amérique latine.
Publié sous la direction de Natacha Gagné, avec des contributions de Lucas Aguenier, Catherine Charest, Raphaël Colliaux, Ève Desroches-Maheux, Éric Gagnon Poulin, Martin Hébert, Hernán Manrique, Ignacio Ochoa, Marie-Eve Paquet, Catherine Pellini, Pascal-Olivier Pereira de Grandmont, Stéphanie Rousseau et Marie Salaün.
Gagné, N., 2013, Being Māori in the City. Indigenous Everyday Life in Auckland, Toronto, University of Toronto Press.
Indigenous peoples around the world have been involved in struggles for decolonization, self-determination, and recognition of their rights, and the Māori of Aotearoa-New Zealand are no exception. Now that nearly 85% of the Māori population have their main place of residence in urban centres, cities have become important sites of affirmation and struggle. Grounded in an ethnography of everyday life in the city of Auckland, Being Māori in the City is an investigation of what being Māori means today.
One of the first ethnographic studies of Māori urbanization since the 1970s, this book is based on almost two years of fieldwork, living with Māori families, and more than 250 hours of interviews. In contrast with studies that have focused on indigenous elites and official groups and organizations, Being Māori in the City shines a light on the lives of ordinary individuals and families. Using this approach, Natacha Gagné underlines how indigenous ways of being are maintained and even strengthened through change and openness to the larger society.
Gagné, N. et M. Salaün (dir.), 2010, Visages de la souveraineté en Océanie, Paris, L’Harmattan, coll. «Cahiers du Pacifique Sud contemporain», no 6.
Dans le Pacifique Sud comme ailleurs, le recouvrement de souveraineté que la fin de la période coloniale annonçait a été d’abord clairement assimilable à la notion d’«indépendance», soit à une pleine souveraineté étatique en regard du droit international. Il semble qu’il n’en est aujourd’hui plus de même. Opérations de maintien de la paix et conditionnalité de l’aide au développement limitent, en pratique, la souveraineté des jeunes États mélanésiens. Ailleurs, l’émergence de nouvelles formes de revendications de souveraineté «interne», qu’elles soient autonomistes ou se réclament du droit des peuples autochtones, contribue elle aussi à dissocier de manière inédite «souveraineté» et «indépendance».
Parallèlement aux perspectives institutionnelles telles qu’elles sont développées par les sciences juridiques et politiques, le pari des textes rassemblés ici est de proposer une analyse de la souveraineté en marche, à travers des études de cas de la dynamique contemporaine des luttes souverainistes telles qu’elles s’affirment au quotidien et se recomposent localement, en Nouvelle-Zélande, à Hawai‘i, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.
Publié sous la direction de Natacha Gagné et Marie Salaün, avec les contributions de Sémir Al Wardi, Claire Charters, Natacha Gagné, Jamon Halvaksz, Ulf Johansson Dahre, Hamid Mokaddem, Bruno Saura et Éric Schwimmer.
Gagné, N. et L. Jérôme (dir.), 2009, Jeunesses autochtones: Affirmation, innovation et résistance dans les mondes contemporains, Québec et Rennes, Presses de l’Université Laval et Presses universitaires de Rennes.
Que signifie être jeunes et autochtones aujourd’hui? Quelles sont leurs expériences des mondes contemporains? Quels sont leurs projets, leurs visions du monde, leurs espoirs? Alors que les jeunes autochtones sont les premières victimes du racisme et de la discrimination à l’endroit de leurs communautés et qu’ils sont aux prises avec de nombreux problèmes sociaux, ils sont aussi à considérer comme des agents culturels et sociaux compétents. Loin d’incorporer passivement les valeurs, les schèmes et les significations socioculturelles véhiculés au sein de leur société comme de la société dominante, les jeunes autochtones participent activement à la transmission et à la transformation des mondes auxquels ils prennent part.
Comment, de quelle manière et dans quels lieux les jeunes autochtones prennent-ils la parole? Quelles sont leurs demandes en termes d’autonomie, de droits, de liberté? Comment fait-on l’expérience du monde quand on est Atikamekw, Chiapanèque, Kanak, Māori, Quechua ou Maya? Voilà quelques-unes des questions explorées dans cet ouvrage.
Publié sous la direction de Natacha Gagné et Laurent Jérôme, avec des textes de Sophie Barnèche, Natacha Gagné, Marie-Pier Girard, Laurent Jérôme, Marie France Labrecque, Sabrina Melenotte, Sylvie Poirier et Marie Salaün, et une préface de Mona Belleau, une jeune Inuk originaire d’Iqaluit au Nunavut, ancienne présidente de l’Association étudiante autochtone de l’université Laval (AÉA).
Gagné, N., Salaün, M. et T. Martin (dir.), 2009, Autochtonies: Vues de France et du Québec, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. «Mondes autochtones».
Autochtonie. Un même mot, une même langue, mais parlons-nous bien de la même chose d’un côté et de l’autre de l’Atlantique? La francophonie permet d’éviter, dans une certaine mesure, l’écueil des incompréhensions linguistiques, mais en même temps, elle renvoie à des espaces nationaux, des histoires coloniales, des revendications contemporaines, des traditions intellectuelles et académiques a priori incommensurables. Le pari de ce livre, qui réunit une trentaine de spécialistes des questions relatives aux réalités autochtones est d’ouvrir un débat inédit dans un champ de recherches largement dominé par des perspectives anglo-saxonnes. Emblématique de la richesse des débats qui traversent les différentes disciplines des sciences humaines (anthropologie, sociologie, histoire et droit), le croisement disciplinaire que nous proposons ici est un moyen de rendre justice à la complexité des autochtonies. Afin d’éviter les malentendus sémantiques, il est d’abord indispensable de revenir aux généalogies du concept d’«autochtonie». À l’interface de notions identitaires et juridiques, la réflexion sur les autochtones et l’État permet de prendre la mesure de l’importance de l’échelle nationale dans le cadrage des revendications et des mobilisations au nom de l’autochtonie. À cette réhabilitation d’une dimension étatique parfois négligée dans les analyses de la mondialisation, s’ajoutent des éclairages locaux sur les représentations de soi comme autochtones en particulier dans les Amériques et en Océanie. À l’heure du bilan, il faut aussi faire le point sur la recherche, ce qui soulève des enjeux à la fois théoriques, épistémologiques et déontologiques, dans des contextes universitaires confrontés à leur nécessaire décolonisation. Une dernière partie invoque la dimension proprement universelle de l’expression artistique et invite à transcender l’essentialisme d’un « Grand partage » entre autochtones et non-autochtones.
Gagné, N. et L. Jérôme (dir.), 2024, « La situation coloniale à la lumière des archives », Anthropologie et sociétés, 48 (1).
Gagné, N. et L. Jérôme (dir.), 2024, « La portée transformatrice et politique des rituels autochtones », Studies in Religion/Sciences Religieuses, 53 (1).
Gagné, N., Guyon, S. et B. Trépied (dir.), 2018, « Justices ultramarines », Ethnologie française, 1 (169).
Gagné, N. et B. Trépied (dir.), 2016, « Colonialism, Law, and the City », City & Society, 28 (1).
Gagné, N. et M. Salaün (dir.), 2012, « Indigeneity in Oceania Today: A Conceptual Tool, a Battle Cry and an Experience », Social Identities, 18(4).
Gagné, N. et S. Vibert (dir.), 2009, « Universalisme/Relativisme: une tension indépassable ? », Monde commun, 2(1).
Gagné, N. et C. Neveu (dir.), 2009, « Citoyennetés », Anthropologie et sociétés, 33(2).
Gagné, N. et A. Campeau (dir.), 2008, « L’expérience et la problématique de la (dé)colonisation: Autour de l’oeuvre d’Éric Schwimmer/(De)colonization as experience and field of enquiry: The work of Eric Schwimmer », Anthropologica, 50(1).
Gagné, N., 2024, « Jeu d'équilibre sur le récif : la présence concrète de la justice française en Polynésie française du XIXe siècle à aujourd'hui », Anthropologie et sociétés, 48 (1) : 61-87.
Gagné, N. et L. Jérôme, 2024, « Présentation : Mieux comprendre les institutions et les relations coloniales à l'aide des archives », Anthropologie et sociétés, 48 (1) : 15-34.
Gagné, N. et L. Jérôme, 2024, « Présentation : La portée transformatrice et politique des rituels autochtones », Studies in Religion/Sciences Religieuses, 53 (1) : 4-9.
Gagné, N., 2024 (2023 OnlineFirst), « Un rituel sacrificiel pour refonder l’ordre social : expérimentations contemporaines à Tahiti », Studies in Religion/Sciences Religieuses, 53 (1) : 30-52.
Gagné, N., 2023, « Le fa’a’amu, défi judiciaire. Les juges face au « confiage » d’enfants en Polynésie française », Délibérée, 18 (1) : 55-61.
Gagné, N. et M. Salaün, 2022, « La critique est aisée, mais l’art est difficile. A Critical Anthropology Put to the Test of Decolonization: Lessons from New Caledonia », Anthropological Theory, 22 (4) : 365-392.
Gagné, N., 2021, « Préface. L’Océanie : laboratoire à ciel ouvert de la mondialisation », Cahiers du CIÉRA, (18) : 6-9.
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Gagné, N. et S. Guyon, 2020 , « Les langues de la justice républicaine : Interpréter en situation post-coloniale », Outre-Mers, Revue d’histoire, (406-407) : 73-95.
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Gagné, N., 2018, « Ethnographie de l’État aux confins de la République : le dispositif de l’audience et la justice foraine en Polynésie française » , Ethnologie française, 48 (1) : 93-106.
Gagné, N., Guyon, S. et B. Trépied, 2018, « Cultures à la barre : Regards croisés sur la justice civile outre‑mer », Ethnologie française, 48 (1) : 15-26. Cet article est également disponible en anglais sur Cairn International : « Cultures on the Stand: Alternating Viewpoints on Civil Justice in Overseas France ».
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Gagné, N., 2006, «Une approche dialogique de l’événement: Le cas d’un dilemme dans une famille maaori d’Auckland», dans Lévi, J.-J. et J.-I. Olazabal (dir.), L’événement en anthropologie: Concepts et terrains, Québec, Presses de l’Université Laval: 91-114.
Gagné, N., 2022, « Les Maoris. De la résistance à la reconquête », Les peuples en cartes, Paris, La vie – Le Monde, coll. « Hors-Série » : 99.
Doyon, S. et N. Gagné, 2019, "L'énergie spéciale qui nous valorise", Le SPUL-Lien, mai : 5.
Gagné, N., 2018, « En Nouvelle-Zélande, les Māori gagnent des voix », L'Atlas des Peuples, Paris, La vie/Le Monde, coll. « Atlas Hors-Série », (26), octobre : 104-105.
Gagné, N., 2017, «Le projet ethnographique qui donna son impulsion au Département d’anthropologie de l’Université Laval», Magazine Découvrir, 21 décembre.
Gagné, N. et M. Salaün, 2007, «Et si le Québec était la Nouvelle-Calédonie», Le Devoir, 11 décembre.
Amélie Zarir (boursière CRSH et FRQSC), Un retour à l'agriculture vivrière dans une perspective agroécologique et de lutte aux changements climatiques en Polynésie française (titre provisoire), Université Laval.
William Corbin, Identités, adaptation et résilience : les changements climatiques et leurs impacts sur les populations insulaires du Pacifique Sud (titre provisoire), Université Laval.
Complétés
Isabelle Lemay, 2024, Être Polynésien et Polynésienne au Canada et s'exprimer à travers la danse dans la région de Montréal, Université Laval.
Maude Boucher, 2024, Être Polynésien et fréquenter l’université : l’expérience étudiante en Polynésie française, Université Laval.
Justine Auclair (boursière CRSH et FRQSC), 2023, Entre rāhui local, aires marines protégées nationales et objectifs environnementaux internationaux : la gouvernance environnementale à la jonction du local et du global en Polynésie française, Université Laval.
Marie-Pierre Thibault (boursière FRQSC), 2023, Histoire de l’institutionnalisation des enjeux autochtones au sein de l’appareil gouvernemental québécois depuis 1960 et retour sur les expériences professionnelles des fonctionnaires, Université Laval.
Antoine Hamel, 2023, Neuville : ethnographie d’une rencontre entre le rural et l’urbain, Université Laval.
Annabelle Fouquet, 2020, Les dépaysements. Expérience interdisciplinaire en art et anthropologie sur les mobilités croisées entre le Québec et la Nouvelle-Calédonie, Université Laval (codirection avec Julie Faubert, École d'art). [Distinction au tableau d'honneur de la FESP]
Misha Amir, 2020, « La nation n’est pas un concept vague, elle coule dans nos veines ». Conscience historique et représentations de l’héritage canadien-français des mouvances identitaires québécoises, Université Laval. [Distinction au tableau d'honneur de la FESP]
Anne-Julie Asselin (boursière CRSH et FRQSC), 2020, Te fa’a’amu : défis et enjeux aujourd’hui pour les familles et les professionnels des services sociaux de Polynésie française, Université Laval.
Marie-Eve Paquet (boursière FRQSC), 2020, Vivre ensemble au quotidien : Expérience urbaine des autochtones et des non-autochtones à l’ère du vivir bien à El Alto et La Paz, en Bolivie, Université Laval.
Jean-Félix Poulin, 2019, Terre de parole, terre de partage ? Regard anthropologique sur les relations interethniques dans les bars et nakamals de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Université Laval.
Catherine Charest, 2018, (E)ncrer son identité : les femmes et le tatouage à Tahiti, Université Laval.
Pascal-Olivier Pereira de Grandmont (boursier CRSH), 2017, "Choisir ses interdépendances": autonomie, action politique et identité aux Îles Marquises, Université Laval.
Eve Desroches-Maheux, 2016, Quotidien et implication citoyenne: regard anthropologique sur la jeunesse kanak à Koné (Nouvelle-Calédonie), Université Laval.
Marie-Andrée Thériault, 2015, Identité et mobilisation politique: l'expérience des Métis du Nouveau-Brunswick, Université d’Ottawa.
Stéphanie Vaudry, 2013, Être Inuit, jeunes et vivre en ville: le cas ottavien, Université d’Ottawa.
Fenan Kalaty, 2013, Identities and experiences of African immigrant youth in Canada, Université d’Ottawa.
Geneviève Dupuis, 2012, Transmission culturelle et négociation des relations à travers le théâtre chez les Māori en Aotearoa/Nouvelle-Zélande, Université d’Ottawa.
Dorothy Reno, 2009, Sage and the City: A Case Study of Identity at an Urban Aboriginal Organization, Université d’Ottawa.
Christine Baillargeon, 2008, Aboriginal Women Claiming Rights Through Writing: A Comparative Analysis, Université d’Ottawa.
Maud Druais (boursière FRQSC), Habiter une société coloniale du Pacifique : Une approche spatiale des élites coloniales néo-calédoniennes (1864 – fin des années 1880), Université Laval et Université Paris Cité (codirection avec Marie Salaün).
Florian Lebret, La place du numérique dans la vie quotidienne des jeunes Kanak de Nouméa : interrelations et identité, Université Laval.
Pascal-Olivier Pereira de Grandmont (boursier CRSH), Anthropologie politique et historique des classes moyennes de la Région métropolitaine de Natal (Rio Grande do Norte, Brésil), Université Laval et EHESS (codirection avec Michel Naepels).
Complétée
Catherine Pellini, 2018, La création artistique au service de l’affirmation identitaire, du mana wahine et des revendications politiques: l’art contemporain des femmes māori de Nouvelle-Zélande, Université d’Ottawa et Université de Provence (codirection avec Pascale Bonnemère).
Ph. D., Université McGill, 2004
Postdoctorat, École des hautes études en sciences sociales (France) et Lunds Universitet (Suède), 2005
Le nouveau numéro d'Anthropologie et Sociétés (vol. 48, numéro 1) est maintenant disponible !