Répertoire du personnel administratif et enseignant

Raymond Massé professeur anthropologie retraité Université Laval

Raymond Massé

Département d’anthropologie

Professeur titulaire retraité

Ph.D., Université Laval, 1983

Intérêts de recherche

Dans le cadre d’une formation en anthropologie à l’Université de Montréal et à l’Université Laval, j’ai conduit des recherches de terrain aux Antilles françaises et dans la communauté haïtienne du Québec. J’ai par la suite travaillé plusieurs années dans le réseau québécois de la santé publique au sein d'équipes multidisciplinaires de recherche. Mes responsabilités actuelles au Département d'anthropologie ont trait à l'enseignement de l'anthropologie médicale, des méthodes qualitatives, de l’anthropologie de la Caraïbe et de l’éthique (relativisme éthique et relativisme culturel). La conjugaison de méthodes ethnosémantiques et statistiques alimente ma réflexion sur la complémentarité des paradigmes méthodologiques. Mon principal champ d'intérêt est celui des interfaces entre culture, société et santé mentale et ce, dans deux aires culturelles : le Québec et les Antilles (francophones et anglophones). Dans ces deux terrains, mes recherches portent sur les idiomes à travers lesquels les individus vivent et expriment leur détresse psychologique de même que sur les savoirs populaires reliés à dépression et à la santé mentale. Le contexte caribbéen m’amène aussi à travailler dans une perspective d’anthropologie médicale critique sur l’influence des conditions de vie postcoloniale sur la santé mentale des Antillais. Ainsi, mes recherches portent sur la Martinique, Sainte-Lucie et la Barbade. J’y étudie spécifiquement : a) les influences de la culture créole sur les modes d'expression de la détresse psychologique, b) les pratiques traditionnelles de soin et leurs rapports avec la médecine officielle de même que c) le rôle des Églises et sectes (pentecôtistes et charismatiques) dans la prise en charge des troubles mentaux d) le statut des ethnoéthiques et de la morale populaire dans le contexte des pratiques de soin de santé. Comme c’est le cas pour plusieurs collègues de notre département, mais aussi pour plusieurs anthropologues contemporains, mes intérêts de recherche recouvrent plusieurs problématiques. Tout en ayant gardé le cap au cours des trois dernières décennies sur des thèmes liés aux rapports entre culture, société et santé, je consacre une attention particulière au champ de la santé mentale et de la santé publique et ce tant sur des terrains antillais (Martinique, Sainte-Lucie) que québécois. Au cours de la dernière décennie, j’ai ajouté une préoccupation transversale à ces problématiques et à ces terrains pour les enjeux éthiques liés à la prévention et à la promotion de la santé. En particulier, diverses publications seront mentionnées en lien avec la gestion des épidémies, la vaccination et les enjeux éthiques et politiques des politiques en «réduction des méfaits». Ce coup d’œil à mes activités de recherche confirme l’importance des liens entre culture et santé comme fil conducteur. Toutefois, signe des temps peut-être, mon intérêt «transversal» pour l’éthique de la santé, en particulier pour une ethnoéthique de la santé publique, s’est mué progressivement en thème central de recherche. Ces réflexions sur les enjeux moraux et éthiques liés aux pratiques de santé publique m’ont ainsi conduit à vouloir approfondir les contributions de la discipline à la morale et à l’éthique. L’ouvrage suivant rend compte de cette analyse.

Livres parus

Livres

2022, Massé, Raymond. « La tolérance pervertie ». Éditions Les Belles lettres, Paris.

La tolérance s’impose aujourd’hui comme fondement éthique de la promotion de toutes les diversités. Pourtant la tolérance est menacée. Par les intolérants bien sûr qui nient sa pertinence. Mais tout autant par le dogmatisme de certains de ses défenseurs qui, militants du diversitaire et de la rectitude politique, en pervertissent le sens profond, soit d’être un humaniste d’ouverture à l’Autre, garant d’un vivre-ensemble harmonieux. Une analyse faite ici des problématiques liées aux multiculturalismes et aux libertés religieuses soulève plusieurs questions. Les communautarismes et la promotion d’une laïcité ouverte servent-il les intérêts de la tolérance ? Toute différence commande-t-elle un respect inconditionnel ? Le respect des traditions, religieuses ou ethnoculturelles, est-il un principe éthique absolu ? Ce respect repose-t-il sur un relativisme radical ou sur des valeurs universelles partagées ? Pour éviter les dérives d’une tolérance comme abdication et indifférence face aux quêtes de reconnaissance identitaire, l’urgence s’impose de promouvoir une tolérance dynamique qui sache réfléchir à ses propres limites tout en relevant le défi de la nuance.

2015, Massé Raymond, « Anthropologie de la morale et de l'éthique », Québec, Éditions les Presses de l'Université Laval, 358 p.

Depuis le début du xxe siècle, forte de ses expertises de terrain, l’anthropologie a œuvré à promouvoir une meilleure communication entre des sociétés porteuses de compétences morales et éthiques différentes. Mais, bien qu’elle soit outillée d’un relativisme méthodologique qui impose autant une ouverture à l’autre qu’un recul critique face à nous, a-t-elle contribué à mieux comprendre les enjeux moraux et éthiques dans les mondes moraux contemporains ? Si oui, de quelles façons ? Dans quelles sphères des rapports sociaux ? Tout en reconnaissant les inévitables recoupements entre ces deux concepts, le pari relevé ici est de dresser un portrait d’une anthropologie classique de la morale et d’une anthropologie de l’éthique. L’ouvrage répondra alors à d’autres questions. Quels sont leurs concepts et cadres méthodologiques respectifs ? Quels sont les lieux où l’on pourra les observer et les analyser ? Sans prétendre à un historique de la discipline et tout en insistant sur les développements récents, cet ouvrage rendra justice aux contributions de plusieurs des pionniers d’une anthropologie de la morale et de l’éthique. Alors que la première a mis l’accent sur la description et la comparaison des " systèmes " locaux de normes et de valeurs, la seconde recentre ses analyses sur le positionnement critique d’un sujet éthique devant gérer sa position et son statut moral. Mais alors, faut-il réduire la morale aux codes moraux collectifs et l’éthique à la liberté d’un sujet réflexif ? De quelles façons l’individu, dans toutes les sociétés, réussit-il à concilier liberté et soumission aux codes moraux ? Au bilan, en plus d’amorcer une réponse à ces diverses questions, l’ouvrage examinera les contributions de l’anthropologie à une redéfinition du relativisme moral et des conditions de la promotion.

2013, Massé Raymond et Isabelle Mondou,  « Réduction des méfaits et tolérance en santé publique : Enjeux éthiques et politiques », Québec, Éditions les Presses de l'Université Laval, 238 p. 

Au cours des dernières décennies, dans ses efforts pour lutter contre les comportements à risque pour la santé des citoyens, la santé publique a élargi son éventail d’interventions. La lutte inconditionnelle aux pratiques et aux habitudes de vie délétères à la santé cohabite désormais avec une approche plus tolérante qui vise, avec pragmatisme et humanisme, la réduction des risques et des méfaits, plutôt que l’élimination de ces pratiques. L’approche, initialement mise en œuvre dans le champ de la toxicomanie, s’étend aujourd’hui largement à d’autres domaines tels ceux de la violence conjugale et des mutilations sexuelles. Quels critères faut-il retenir pour définir les pourtours de cette approche ? Comment a-t-elle été institutionnalisée ? Avec quelles conséquences ? Quels en sont les fondements et les limites éthiques ? Quelles sont les interactions entre les enjeux sociaux et politiques de son développement dans l’histoire des politiques de santé au Québec et ailleurs dans le monde ? Les auteurs de cet ouvrage font le point sur l’état de ces questions et ouvrent de nouveaux horizons.

2008, « Détresse créole : ethnoépidémiologie de la détresse psychique à la Martinique » Québec, Éditions les Presses de l'Université Laval, 290 p.

La détresse psychique est-elle universelle ou contextuelle ? S’exprime-t-elle à travers les mêmes symptômes et donne-t-elle lieu aux mêmes interprétations et aux mêmes explications populaires d’une culture à une autre ? Les analyses présentées dans cet ouvrage confirment l’importance de l’influence qu’exerce la culture locale martini quaise sur la nature et l’expérience vécue des épisodes de souffrances psychiques. La détresse martiniquaise est bien une détresse créole. Intimement liée à la souffrance sociale qui lui sert d’assises, elle est modelée autant par le passé colonial que par le contexte postcolonial d’aujourd’hui. L’ouvrage est alors consacré à deux chantiers de recherche complémentaires. Un premier s’efforce de retracer l’influence de facteurs structurels (économique, politique et culturel) sur les conditions concrètes d’existence qui déstabilisent les individus les plus vulnérables. Un second étudie la détresse, non plus exclusivement à travers des catégories diagnostiques psychiatriques, mais tout autant comme langage créole de la souffrance. Le regard se porte alors sur les idiomes locaux à travers lesquels l’Antillais identifie, exprime et explique sa détresse. Dépen dance économique, débats sur l’autonomie politique, croyances magico-religieuses et quête de reconnaissance s’entrechoquent dans cette ethnoépidémiologie de la détresse psychologique dont l’objectif sera de concilier analyses politique, économique et culturelle des causes de la souffrance sociale et psychique dans la Martinique postcoloniale.   

2003, Massé Raymond, avec la collaboration de Jocelyne Saint-Arnaud, « Éthique et santé publique. Enjeux, valeurs et normativité ». Éditions des Presses de l'Université Laval, 430 p.

L’ampleur des moyens utilisés par les institutions mandatées pour la prévention de la maladie et la promotion de la santé n’est pas sans soulever de multiples enjeux éthiques. Les valeurs favorisant le bien-être et le bien commun, la bienfaisance ou l’utilité, au nom desquelles sont mises en œuvre des interventions pour encourager de saines habitudes de vie, sont susceptibles d’entrer en conflit avec celles associées au respect de l’autonomie du citoyen, à la liberté de choix ou à la non-malfaisance. 

Éthique et santé publique présente aux scientifiques sociaux, aux éthiciens, mais surtout aux professionnels de la santé publique, un portrait d’ensemble des principaux enjeux éthiques qui découlent des potentielles dérives paternalistes, du mirage des certitudes épidémiologiques et de la raison instrumentale. Les valeurs en jeu à travers la communication du risque, la répartition du fardeau des interventions et de la recherche, l’étiquetage social des populations ciblées ou la moralisation des comportements à risque sont ici au cœur du sujet. Cet ouvrage propose un modèle d’analyse de ces enjeux fondé sur l’arbitrage d’une liste de valeurs phares présentées comme autant de balises définissant les justifications et les limites des interventions. Ce travail d'arbitrage devrait donc s'inscrire dans une éthique de la discussion ouverte à l’ensemble des acteurs sociaux concernés.  

2002, (avec Jean Benoist (éds.), « Convocations thérapeutiques du sacré » Paris, Édition Karthala

La souffrance humaine a, de tout temps et dans tout lieu, interpellé la religion. L'homme s'adresse aux forces surnaturelles sinon pour recouvrer la santé, tout au moins, pour donner un sens à la maladie et à la mort. La religion est alors convoquée au chevet du malade, mais aussi aux côtés du thérapeute qui y cherchera inspiration et pouvoir. Cette convocation médicale du sacré alimente les réflexions d'une anthropologie médicale des soins de salut tout autant qu'une anthropologie de la religion comme médecine, toutes deux concernées par les miracles et les prières de guérison, les rituels thérapeutiques ou  l'insertion des croyances et des pratiques religieuses dans les soins.

1995, « Culture et Santé publique: Les contributions de l'anthropologie à la prévention et à la promotion de la santé ». Boucherville, Gaëtan Morin éditeur, 500 p.

Le présent ouvrage vise à initier les professionnels de la santé, les intervenants de la santé publique et les étudiants universitaires aux contributions faites par les sciences sociales et tout particulièrement par l'anthropologie, à l'analyse des rapports existant entre santé et culture. Le fait de définir la santé et la maladie comme des constructions socioculturelles entraîne souvent une remise en question de concepts et de modèles généralement admis par les sciences de la santé.

1978, « Les Adventistes du septième jour aux Antilles françaises : anthropologie d'une espérance millénariste » Montréal, Centre de recherche caraïbe, Université de Montréal.

1983, Massé Raymond « L’émergence de l’ethnicité haïtienne au Québec. (1983) », sous la direction de Jean-Jacques Chalifoux, est disponible sur le site « Les classiques des sciences sociales ».

Articles parus

La liste des articles est classée selon les trois rubriques  suivantes : Anthropologie de la santé, Antilles, Éthique et santé publique.

Direction de projets

Maîtrises
  • 2017, Émilie Allaire, directeur, Être préposé aux bénéficiaires : l'expérience de travail des immigrants de la ville de Québec.
  • 2015, Sarah Beaumont-Gaudet, directeur, Le vécu de l'arthrite chez les femmes québécoises : une approche phénoménologique.
  • 2013, Maryline Vivion, directeur, Influence de la moralité populaire et des stratégies de gestion du risque dans le cadre de la vaccination des nourrissons au Québec.
  • 2012, Lilianne Bordeleau, directeur, Le blanchiment de l'apparence : enjeux identitaires et pratiques corporelles dans un contexte contemporain. Étude chez des femmes d'origine haïtienne de Montréal.
  • 2012, Valérie Céré, directeur, Les construits sociaux du désastre en région isolée : Le cas de Blanc-Sablon.
  • 2012, Amélie Lampron, directeur, La schizophrénie au sein d'un Québec multiculturel : le cas des immigrants Haïtiens de Montréal.
  • 2012, Caroline Moisan, directeur, Situation sanitaire des femmes en Inde: Évaluation du programme de santé «Swadhar».
  • 2010, Véronique Bernard Laliberté, directeur, Le passage d'un monde à l'autre: L'expérience des travailleuses du sexe dans l'espace prostitutionnel à Québec.
  • 2008, Susie Gagnon, directeur, Ethnoéthique à la Martinique : une analyse des discours locaux portant sur le rapport à la responsabilité en contexte postcolonial.
  • 2008, Geneviève Lacroix, directeur, Moralité et responsabilité: cas de la pratique des quimboiseurs et des prêtres catholiques martiniquais.
  • 2007, Frédéric Colomban, directeur, Produire, reproduire et utiliser le fait chimique. Enquête en sociologie et en anthropologie des sciences et des techniques au Centre de Datation par le RadioCarbone de Lyon.
  • 2006, Marie-Hélène Labelle, directeur, Folie, souffrance et parole: Stratégie de retissage identitaire.
  • 2005, Anne-Céline Guyon, directeur, Processus de guérison et revitalisation culturelle. Les enjeux du mouvement de guérison autochtone.
  • 2004, Mireille Fortier, directeur, Santé publique et vieillissement: les enjeux éthiques. Les discours des professionnels de Direction de santé publique.
  • 2004, Sylvie Vézina, directeur, Les enjeux éthiques dans les programmes de dépistage: le cas du programme québécois de dépistage du cancer du sein.
  • 2003, Amélie Bourret, directeur, Quête de soins à Sainte-Lucie. A la recherche d'une efficacité thérapeutique.
  • 2003, Ève Dubé, directeur (Yolande Pelchat codirectrice), Le secteur communautaire : un espace moral.
  • 2003, Julie Laforest, directeur (Claude Bariteau codirecteur), Le recours à une morale populaire dans le dossier de la notification aux partenaires sexuels de personnes porteuses d'une MTS ou du VIH/SIDA.
  • 2002, Anne Hébert, directeur (Lina Noël codirectrice), De la tolérance zéro à l'approche de réduction des méfaits : perception de la population d'un quartier de Québec.
  • 2002, Geneviève Poirier, directeur (Serge Genest codirecteur), Du syncrétisme en guérison : portrait des guérisseurs à la Barbade.
  • 2002, Nicolas Vonarx, directeur (Serge Genest codirecteur), Le vaudou et la santé en Haïti (grade obtenu dans le cadre du passage accéléré de la maîtrise au doctorat)
  • 2001, Anne-Marie Robert, directeur (Serge Genest codirecteur), Le ministère de guérison par la foi : le cas des pentecôtistes à Sainte-Lucie.
  • 2000, Roberto Abadie, directeur (Serge Genest codirecteur), Gestion des risques de transmission du VIH chez les utilisateurs de drogues injectables en Uruguay.
  • 2000, Kathy Légaré, directeur (Serge Genest codirecteur), Éthique et santé publique : L'autonomie-responsabilité au centre des enjeux éthiques pour la prévention du VIH-SIDA.
  • 2000, Steve Paquet, codirecteur (Francine Saillant directrice), Folie, entraide et souffrance : anthropologie d'une expérience parentale.
  • 2000, Dominique Therrien, directeur (Marie-France Maranda codirectrice), Aspects sémantiques de l'alcoolisme : Souffrance et thérapeutique.
  • 1999, Véronique Poulin, directeur, Détresse et religion à la Martinique : l'Église protestante comme nouveau lieu d'identité sociale.
  • 1998, Annie Bronsard, directeur (Andrée Laberge codirectrice), L'asthme chez les adolescentes : identité, savoir populaire et modèles explicatifs. Pour une approche anthropologique d'une maladie chronique.
  • 1998, Katia Fecteau, directeur (Marie-France Labrecque codirectrice), Mondialisation, planification familiale et vie quotidienne : le cas des femmes de Santa Isabel, Îles Salomon.
  • 1998, Nathalie Houle, directeur (France Légaré codirectrice), La construction socioculturelle de la relation médecin-patiente à l'intérieur d'entretiens cliniques portant sur la ménopause au Québec.
  • 1998, Sophie Pouliot, directeur (Jean-Jacques Chalifoux codirecteur), Détresse psychologique et alternatives thérapeutiques traditionnelles à la Martinique.
  • 1997, Isabelle Renaud, directeur, Cogitation virtuelle: débats et enjeux sociaux sur Internet.

 

Doctorat
  • 2019, Maryline Vivion, directeur (Ève Dubé codirectrice), Internet et habitus informationnel : le cas de la vaccination des nourrissons au Québec.
  • 2013, Marie Meudec, directeur, La sorcellerie comme pratique morale et éthique, une économie morale de l'obeah à Ste-Lucie. Processus de moralisation, de légitimation et usages des évaluations morales entourant les pratiques et les practiciens de/associés à l'obeah.
  • 2012, Annie Bronsard, directeur, Exploration des barrières d'accès aux soins à travers l'exemple des cataractes infantiles en Tanzanie. Pour une anthropologie appliquée de la santé visuelle dans un pays en développement.
  • 2011, Mathieu Bujold, directeur, Le patient intégrateur : Analyse de l'articulation d'une pluralité de voix / voies dans une clinique intégrative québécoise.
  • 2009, Ana Marin, directeur, Une anthropologie de la bioéthique. Le discours bioéthique et le vécu individuel dans la pratique de l'avortement en Moldavie.
  • 2007, Ève Dubé, directeur, Pour une ethnoéthique de la santé publique : les programmes de réduction des méfaits.
  • 2006, Franck Degoul, directeur, Dos à la vie, dos à la mort. Une exploration ethnographique des figures de la servitude dans l'imaginaire haïtien de la zombification.
  • 2005, Louise Bujold, directeur, La mort habitée. Le suicide chez les jeunes Inuit du Nunavik.
  • 2005, Nicolas Vonarx, directeur, Le vodou haïtien: système de soins ou religion? Situer le vodou au sein du pluralisme médico-religieux en Haïti.
  • 2004, France Cloutier, directeur (Jean Benoist codirecteur), La construction socioculturelle de la notion de personne et des concepts associés de corps et d'esprit en lien avec la maladie d'Alzheimer dans le contexte d'un milieu rural québécois des années 2000.
  • 2002, Bernard Roy, directeur, Sang sucré, pouvoirs codés et médecine amère. Diabète et processus de construction identitaire : les dimensions socio-politiques du diabète chez les Innus de Peshamit.

Intérêts de recherche

  • Anthropologie de la médecine
  • Santé mentale