Les emplois après un baccalauréat en psychologie

Étudier au 1er cycle en psychologie permet d’acquérir plusieurs aptitudes en recherche et des compétences polyvalentes en résolution de problèmes, travail d’équipe, relations interpersonnelles, collecte d’informations, analyse critique, et communication orale et écrite. Vous disposerez aussi d’excellentes connaissances sur les façons d’être et d’agir des humains qui peuvent vous ouvrir des perspectives sur le marché du travail.

Vos compétences convoitées par les employeurs

Selon vos intérêts et vos expériences, vous pourrez travailler dans différents milieux et réaliser divers mandats. Les employeurs vous évalueront selon votre parcours académique et relèverons des traits et intérêts qui peuvent être propices à la profession: avoir une expérience significative dans l’étude du comportement humain, être à l’écoute des gens, avoir une nature curieuse et désirer approfondir l’étude et la compréhension des phénomènes humains, faire preuve de rigueur, d’ouverture d’esprit et de maturité et avoir de la facilité à communiquer.

Vos futurs domaines d’emploi

Après avoir étudié au baccalauréat en psychologie, vous n’aurez pas accès à la profession de psychologue, qui est régie par l’Ordre des psychologues du Québec. Toutefois, voici des exemples de postes que vous pourrez occuper, dépendant de votre parcours et de vos intérêts et aptitudes: intervenant (jeunesse, communautaire ou social, en santé mentale, en ligne d’écoute, psychosocial, en toxicomanie), éducateur, technicien en psychométrie, travailleur de rue, coordonnateur de projets, organisateur communautaire, agent de recherche en santé et service sociaux, agent de réadaptation, conseiller (en santé mentale, en violence conjugale, en santé sexuelle, en emploi) et enseignant au collégial en psychologie.

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Gabrielle Forest-Dionne (B.A. 2020)

Diplômée du baccalauréat en psychologie en 2020 et intervenante psychosociale dans un CLSC du CISSS du Bas-Saint-Laurent

« J’ai choisi le baccalauréat en psychologie, car j’avais un fort attrait pour la relation d’aide et je voulais, à la base, mieux comprendre les comportements humains. Durant mon cheminement au baccalauréat, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage de deux mois en Bolivie dans une clinique spécialisée auprès de la clientèle souffrant de violence familiale. J’ai également participé à la concentration recherche et intervention offerte à la troisième année du baccalauréat dans laquelle j’ai contribué à la rédaction d’un rapport de recherche portant sur la clientèle ayant subi un traumatisme craniocérébral. Une fois mon diplôme obtenu, j’ai postulé pour un emploi d’agente de relations humaines dans un CLSC de ma région.

Depuis un peu plus de six mois, je travaille donc comme intervenante psychosociale , d’abord auprès des adultes, puis maintenant auprès des jeunes et des familles en difficulté. Mon parcours au baccalauréat m’a permis entre autres de développer mes connaissances sur les différents troubles mentaux et leurs spécificités, de solides capacités d’intervention, ainsi qu’une rigueur scientifique. Ces atouts me sont indispensables dans mon rôle d’intervenante. Je prévois maintenant effectuer une maitrise en travail social afin de parfaire mes techniques d’intervention et d’élargir mon champ d’expertise à d’autres clientèles. »

Myriam Fleury-Bérubé (B.A. 2017)

Diplômée du baccalauréat en psychologie en 2017 et coordonnatrice de la programmation des activités et soutien aux services au Carrefour des proches aidants de Québec.

J'avais besoin d'être dans un programme où les gens sont ouverts, inclusifs et humains, et surtout, de choisir un programme me permettant de trouver un emploi en fonction de mes intérêts.

Je n'ai jamais douté de la pertinence du cheminement au baccalauréat en psychologie. Tout me convenait : la structure du programme, le choix de cours à option, la variété des sujets étudiés, les lectures riches à faire, la méthode scientifique utilisée et les cas concrets présentés. En gros, j'ai ADORÉ étudier la psychologie ! J'ai trouvé les cours stimulants, et que dire de la motivation qui venait avec ! La psychologie est loin d'être ennuyante et les possibilités d'apprentissage sont infinies.   

Ce programme a été la clé de la compréhension de moi-même. En apprenant à comprendre les comportements des autres, ainsi que les influences de l'environnement sur le corps et l'esprit, on apprend également à se connaître davantage. En psychologie, la diversité des cours nous amène à voir le monde différemment, à se poser des questions sur ce qui permet à l'être humain d'être équilibré, ou au contraire, ce qui le déséquilibre. Ça nous amène à communiquer davantage nos besoins afin de mieux nous faire comprendre par les gens qui nous entourent. Certes, ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais à mes yeux, les connaissances acquises nous permettent de remettre les choses en perspective et affirmer notre vraie nature. Et ça, c'est primordial pour entrer dans le monde du marché du travail. Je l'ai su avec le temps…

Dans mon cas, je ressentais fortement le besoin de travailler sur le terrain après ma graduation. Je suis rapidement devenue préposée aux bénéficiaires en santé mentale, et ensuite, en gériatrie dans un hôpital. C'est comme cela que je suis parvenue à déterminer la clientèle avec laquelle j’aime travailler : les personnes âgées.

J'ai maintenant trouvé ma place au sein d'un organisme communautaire que je chéris particulièrement, le Carrefour des proches aidants de Québec. J'agis en tant que coordonnatrice de la programmation des activités et soutien aux services. La diversité de mes tâches et les relations qui se créent avec les proches aidants me plaisent au point de vouloir continuer à me former sur le terrain, dans le cadre de mon travail. Peut-être que ce type de travail a toujours fait partie de moi, mais je sais que la versatilité du programme m'a aidée à faire ma place dans un milieu que je ne connaissais pas du tout, et ça, je trouve que c'est une force sublime!

Claudia Bernard

EAO, MSc, BEd, BA

«En 2003, je débutais mes études universitaires à l’École de psychologie de l’Université Laval. Tandis que mes cours obligatoires stimulaient ma rigueur de travail, mes cours optionnels et hors programme alimentaient ma curiosité intellectuelle et m’ouvraient sur de nouveaux horizons. C’est d’ailleurs grâce à cet équilibre que j’ai identifié dans quel domaine je désirais poursuivre mes études supérieures. Quotidiennement, je puise dans mes connaissances acquises lors de mon parcours à la faculté des sciences sociales.

Cette formation m’est utile dans ma vie professionnelle et personnelle. La compréhension que j’ai acquise du développement psychologique, des dynamiques sociales et des enjeux identitaires collectifs alimente mon regard critique et créatif sur les situations et défis que je rencontre. En rétrospective, ce baccalauréat en psychologie était le début d’une belle aventure. Depuis, j’ai été diplômée de deux autres universités canadiennes et j’ai eu le privilège de travailler en recherche et en intervention. Maintenant enseignante, j’apprécie pleinement la valeur et la richesse de mon parcours diversifié et suis reconnaissante d’avoir cette base solide qui me soutient dans mon développement aux horizons variés.»