Les emplois après un doctorat en psychologie

Selon le doctorat choisi, vous pourrez obtenir le titre de psychologue et exercer la profession. Vous serez apte à diagnostiquer et à évaluer les problèmes psychologiques, à déterminer les traitements appropriés et à les mettre en place. Vous pourrez également obtenir l’attestation d’évaluation des troubles neuropsychologiques, selon certaines conditions. De plus, vous pourrez choisir de poursuivre votre carrière en recherche, que ce soit en milieu universitaire ou institutionnel, ou en centre de recherche.

Vos compétences convoitées et reconnues!

Les psychologues exercent une partie ou l'ensemble de leurs fonctions dans les 4 grands domaines d'expertise suivants: neuropsychologie clinique et neuroscience comportementale, psychologie clinique, psychologie du développement, et psychologie sociale et communautaire.

Les devoirs et obligations du psychologue sont régies par l'Ordre des psychologues du Québec. Ce programme est aussi accrédité par la Société canadienne de psychologie et vous pourrez pratiquer la psychologie ailleurs au Canada à la suite d'une évaluation de votre dossier par l'organisme autorisé à réglementer la pratique de la profession dans la province concernée. Cet accès est possible en vertu de l'Accord de reconnaissance réciproque des organismes de réglementation des psychologues professionnels au Canada.

Découvrez les statistiques annuelles des différentes cohortes du programme du doctorat en psychologie (D.Psy.) et du doctorat en psychologie-recherche et intervention (orientation clinique) (Ph.D. ).

Vos futurs domaines d’emploi

Dépendant du type de doctorat que vous aurez choisi, plusieurs emplois vous seront accessibles. Avec un doctorat en psychologie (D.Psy.) ou en recherche et intervention orientation clinique (Ph.D.), vous pourriez obtenir un poste de : psychologue clinicien, neuropsychologue, psychologue du travail et des organisations, psychologue du sport, psychologue scolaire, psychologue avec expertise psycho-légale, psychologue social et communautaire, médiateur familial (avec l'accréditation en médiation familiale), professeur universitaire, chercheur ou gestionnaire.

Avec un doctorat en psychologie (Ph.D.) vous pourriez devenir: chercheur, professeur, chargé de projet, professionnel de recherche, conseiller, consultant, entrepreneur, gestionnaire ou agent de probation.

Consultez le portrait du marché en psychologie

Anne-Pier Voyer

Diplômée du baccalauréat et du doctorat en psychologie recherche et intervention (orientation clinique) et psychologue clinicienne

« J'ai d'abord travaillé au centre de pédopsychiatrie de Québec et en clinique privée avant de compléter un stage clinique postdoctoral (fellowship) en psychologie de la santé à l'hôpital SickKids de Toronto en 2016-2017. En plus d'être membre de l'Ordre des psychologues du Québec, je suis maintenant membre de l'ordre des psychologues de la Californie et de l'État de New York. Je travaille comme psychologue clinicienne auprès d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes depuis trois ans dans une clinique privée située dans la Bay Area (San Francisco et les environs). Depuis mon arrivée en Californie, j'ai également eu l'opportunité de collaborer à un projet de recherche au département de psychologie de l'Université Stanford.

Ma formation à l'Université Laval m'a bien préparé à ma carrière en me donnant accès à un enseignement de qualité basé sur les données probantes et à des superviseurs cliniques inspirants. Cette solide formation m'a permis de viser une carrière à l'international malgré mon inconfort initial avec l'anglais et les nombreuses différences observées d'un ordre professionnel à l'autre. »

Vincent Bellemare

Diplômé du baccalauréat en psychologie et du doctorat en psychologie (D. Psy.), et psychologue en milieu collégial

«J’ai toujours été intéressé par le milieu de la santé et du contact humain. C’est lors de mes premiers cours de psychologie au cégep que j’ai eu la piqure pour ce domaine. L’enseignant à l’époque, lui-même psychologue, nous avait brièvement présenté sa profession qui le passionnait et ceci a permis de faire naître en moi une flamme qui continu de grandir aujourd’hui. Dès mon entrée au baccalauréat, j’ai été surpris par l’éventail de possibilités qui pouvaient s’offrir à nous en termes d’implication étudiante, d’activités sociales et de mesures de soutien et d’accompagnement.

Bien qu’on ne puisse nier la présence d’une certaine compétition à l’intérieur du programme en raison du contingentement aux études supérieures, je dirais que ce qui m’a le plus aidé durant ces années d’étude fut les rencontres que j’ai faites. Grâce à ses contacts, j’ai pu obtenir des opportunités d’implication, de bons conseils pour mon cheminement et tout simplement de très bonnes compagnies. Pour ma part, ce fût à travers la psychologie du couple que j’ai pu approfondir mes intérêts sur le plan de la recherche et de la clinique. Après avoir étudié durant mes études doctorales la relation entre l’attachement amoureux chez l’adulte et ses comportements de violence conjugale psychologique, cette nouvelle compréhension m’a permis dans mes interventions d’avoir aujourd’hui un regard plus aiguisé sur les insécurités pouvant mener à ce genre de comportements.

En plus de permettre de développer une large compréhension théorique, le baccalauréat permet également de vivre différentes expériences de stages optionnels. De mon côté, j’ai pu découvrir le monde de la psychologie scolaire en suivant durant une session complète la psychologue d’une école primaire spécialisée chez les élèves présentant un trouble du spectre autistique (TSA). Les opportunités professionnelles qui s’offrent à nous à la fin de nos études sont grandes et les besoins le sont tout autant. Aujourd’hui psychologue en milieu collégial depuis quelques mois en plus de débuter prochainement une pratique dans le secteur privée, je regarde derrière moi mon parcours et j’éprouve une grande fierté quant aux choix que j’ai faits et des efforts que j’ai mis.»