Profils des doctorants

Titre de la thèse : Des négociateurs aux scientifiques : comment créer un incubateur de savoir pertinent pour les politiques

Une grande partie des enjeux environnementaux comme les changements climatiques, la protection de la biodiversité et la protection des océans sont de nature transfrontalière et se négocient au niveau international. Plus de 2800 traités internationaux sur l’environnement ont été signés depuis 1945. L’incertitude entourant ces enjeux explique que plusieurs de ces traités instituent un comité scientifique international chargé de conseiller les décideurs politiques. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) sont les plus connus de ces comités, mais ils sont loin d’être les seuls. Dans le contexte actuel, le scepticisme et la remise en question internationale de l’expertise et de la science gagne du terrain. À l’heure où le savoir scientifique est fréquemment remis en doute, le défi des négociateurs qui établissent ces comités scientifiques est de s’assurer qu’ils génèrent un savoir faisant autorité. Cela soulève la question de recherche suivante : Comment le design des comités scientifiques internationaux influence-t-il la production de savoir ayant une autorité épistémique? 

Direction : Jean-Frédéric Morin

Études antérieures

MBA in Global Business, Université Laval

Membre du Barreau du Québec 

Baccalauréat en droit, Université Laval 

Affiliation

Intérêts de recherche

  • Gouvernance environnementale
  • Gouvernance climatique mondiale
  • Résilience
  • Inclusion sociale et ville inclusive
  • Justice sociale