Marché de l’emploi en travail social

Découvrez les perspectives d’emploi en travail social et les types de milieux dans lesquels œuvrent nos diplômées et diplômés après leur formation.

Portrait du marché en travail social

À partir de données recueillies régulièrement, les conseillères et conseillers en emploi du Service du développement professionnel de l’Université Laval (SDP) proposent un portrait du marché de l’emploi qui présente:

  • Les titres de poste et employeurs potentiels
  • Un portrait général des fonctions
  • Les statistiques salariales et de placement
  • Les tendances du marché

Consultez le portrait du marché en travail social

Votre avenir après le baccalauréat

Dans tous ces milieux et dans plusieurs autres, on retrouve les diverses méthodes d’intervention propres au travail social. De par le contenu et la structure de nos programmes, votre formation vous permettra d’œuvrer dans plusieurs types de milieux. La formation professionnelle que vous recevrez vous rendra également aptes à intervenir au chapitre de l’analyse et de l’élaboration des politiques sociales et de l’administration des programmes de services sociaux.

Exemples de domaines dans lesquels vous pourrez œuvrer après votre baccalauréat

  • Les services sociaux généraux et de première ligne
  • Les services à la famille et à l’enfance
  • La santé mentale
  • L’éducation
  • La justice
  • Les loisirs
  • L’habitation
  • La gérontologie

Exemples de différents milieux de travail

  • Services gouvernementaux rattachés soit à des ministères fédéraux (Santé et Bien-être social, Emploi et Immigration), soit à des ministères provinciaux (Santé et Services sociaux, Éducation, Travail, Justice), soit à des municipalités (Office municipal d’habitation, conseil de quartier)
  • Organismes nationaux et régionaux de développement et de planification: le Conseil canadien de développement social, l’Association canadienne de la santé mentale, la Fédération des services sociaux à la famille, les régies régionales de la santé et des services sociaux, les conseils régionaux de développement, etc.
  • Centres de protection de l’enfance et de la jeunesse, les centres locaux de services communautaires, les centres d’accueil, les écoles, les centres hospitaliers, les organisations locales de citoyens, etc.
  • Organismes communautaires qui œuvrent sur le plan de la mobilisation sociale ou de l’offre de services directs
  • Pratique privée

Votre avenir après la maîtrise

Après votre maîtrise, vous pourrez exercer votre profession en intervention directe, en recherche, en formation ou en administration. Vous pourrez œuvrer dans les établissements du réseau de la santé et des services sociaux, les ministères et les organismes communautaires. Plusieurs personnes œuvrent également dans les organismes de développement et de planification aux niveaux régional, provincial ou fédéral. D’autres choisissent plutôt la pratique privée.

Notre programme de maîtrise est agréé par l’Association canadienne des Écoles de service social depuis janvier 1993. Cet agrément signifie que le diplôme de maîtrise en travail social de l’Université Laval est reconnu dans l’ensemble du Canada et des États-Unis.

De par la structure et le contenu de ses programmes, l’École a toujours offert une formation polyvalente au plan de l’intervention. Vous y acquerrez les connaissances et les habiletés nécessaires pour intervenir auprès des individus, des groupes et des collectivités.

Votre avenir après le doctorat

L’enseignement, universitaire surtout, la recherche et les postes qui comportent des responsabilités exigeant une capacité supérieure de leadership intellectuel, principalement dans les organismes de services sociaux, constituent les principales perspectives d’emploi offertes pour les titulaires d’un doctorat en travail social.

Témoignages

François Rainville

Diplômé du baccalauréat en psychologie et de la maîtrise en travail social, et travailleur social en oncologie (CMS) et soins palliatifs à l’Hôpital du Saint-Sacrement - CHU de Québec-Université Laval

«La maîtrise en travail social m’a ouvert beaucoup de portes sur le plan professionnel et m’a permis de développer mon leadership, ma rigueur ainsi que mon aisance dans la communication, qui me servent dans toutes les tâches que je dois réaliser. Depuis son obtention, je suis membre de mon ordre professionnel et j’ai été engagé comme travailleur social pour le CHU de Québec-Université Laval dans le domaine de l’oncologie et des soins palliatifs. J’y aide beaucoup de personnes et de proches à s’adapter aux défis qu’ils vivent grâce à une pratique réflexive, mais pas seulement ça, car avec les compétences acquises, j’ai la chance de pouvoir réaliser plusieurs mandats en coordination, en recherche et en évaluation pour cette organisation.   De plus, la maîtrise en travail social m’a permis de développer des liens avec l’équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs (ERMOS) ainsi que le Réseau québécois de recherche en soins palliatifs et de fin de vie (RQSPAL), des liens précieux que je conserve encore aujourd’hui, qui me permettent de participer à des projets de recherche motivants ainsi qu’à l’implantation des meilleures pratiques dans mon milieu de travail.»

Gabrielle Fortin

Diplômée du baccalauréat, de la maîtrise avec mémoire et du doctorat en travail social, professeure adjointe et chercheure régulière au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval- Axe oncologie ainsi qu’au Centre de recherche sur le cancer

«Je me suis inscrite au doctorat avec la volonté d’améliorer les pratiques entourant les prises de décision en soins palliatifs. J’ai choisi l’Université Laval considérant l’expertise reconnue de mon directeur de recherche dans mon domaine, ainsi que la flexibilité du programme qui m’a permis de continuer à exercer comme travailleuse sociale tout au long de mes études. Durant mon parcours doctoral, j’ai pu enseigner et travailler comme auxiliaire de recherche dans des projets stimulants. Ces expériences très formatrices ont confirmé mon intérêt pour la carrière de professeure universitaire, ce que je suis devenue en 2020! C’est un travail passionnant et diversifié qui me permet de transmettre ma passion de la profession de travailleuse sociale à la relève, ainsi que de développer des projets de recherche participatifs. En somme, la qualité de la formation que j’ai reçue à l’Université Laval m’a bien outillée pour exercer un leadership rassembleur et faire rayonner la profession et la recherche en travail social.»

Isabelle Lafleur

Diplômée du doctorat en travail social et agente de recherche à la Direction de la recherche et de l'analyse de l'Office des professions du Québec

«J'ai terminé un doctorat en travail social en 2000. J'avais fait un baccalauréat et une maîtrise dans une autre université. À l'époque, il était vivement conseillé de faire son doctorat dans une université différente de celle de la maîtrise. Par ailleurs, l'Université Laval était la seule université québécoise où ce doctorat se donnait. J'ai aimé étudier dans cette université près de la communauté. Le doctorat m'a bien outillée pour être autonome et crédible dans mon travail. J'ai travaillé de nombreuses années en recherche et, par la suite, je suis entrée dans la fonction publique québécoise. Même là, des études doctorales servent: j'ai rapidement eu des mandats de travail élargis et travaillé à la relance ou au développement de projets. Pour ce qui est de la discipline, le travail social est applicable et utile pour comprendre et agir sur de multiples problématiques qui se présentent dans différents milieux d'emploi.»  

Lisa Ellington

Diplômée du baccalauréat en psychologie, de la maîtrise en travail social, du doctorat en travail social et professeure assistante à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval

«Après un baccalauréat en psychologie, j’ai fait une propédeutique vers la maîtrise en travail social (c’est une démarche académique qui permet aux personnes qui ne détiennent pas de baccalauréat en travail social de remplir les conditions menant à leur admissibilité à la maîtrise.) J’y ai alors rencontré un corps professoral passionné et rigoureux, qui m’a beaucoup appris et soutenu activement pendant tout mon parcours aux cycles supérieurs. J’ai été entourée de personnes qui rejoignent mes valeurs et celles de la discipline comme l’équité, le respect, l’ouverture d’esprit et la justice sociale. Cela a nourri mon désir de poursuivre des études de 3e cycle en travail social, quelques années plus tard. Pendant mon doctorat, j’ai pu décrocher plusieurs bourses (dont la prestigieuse bourse Vanier), ce qui m’a libéré d’un stress financier tout en me permettant de me consacrer pleinement à mes études. Aujourd’hui, j’ai l’honneur de transmettre à mon tour ma passion pour l’intervention et la recherche en travail social, en tant que professeure assistante au sein de l’École!» 

Sonia Gilbert

Diplômée du baccalauréat et de la maîtrise en travail social et retraitée passionnée!

«À titre de diplômée à la maîtrise en travail social de l’Université Laval, j’ai toujours eu à cœur de transmettre ma passion. J’ai œuvré pendant plus de 35 ans en protection de la jeunesse, dont 12 années à titre de directrice. Tout en effectuant deux mandats en gestion des services jeunesse avec l’Unicef en Tunisie, j’ai été membre de plusieurs conseils d’administration. En 2016 le Conseil des ministres me nomme membre travailleur social au Tribunal administratif du Québec. Étant maintenant à la retraite, j’assume des mandats d’expertises psychosociales ordonnés par la Cour supérieure, travaille au Nunavik comme consultante et suis membre du Conseil du Syndic de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux du Québec. Voilà toutes les possibilités qui s’offrent à vous, si vous choisissez cette carrière. N’oubliez jamais que vous serez des « agents de changements » peu importe le milieu dans lequel vous évoluerez.»