En route vers la COP24

21 février 2018

Article paru dans Le fil suite à la conférence « COP 23 : Regards croisés sur les négociations climatiques » avec la participation de notre doctorante Marielle Papin.

La COP23 aura été une conférence transitoire en vue de finaliser les règles de l'Accord de Paris en décembre 2018, selon des experts du campus

La COP23 – la 23e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a été une COP de transition. Si l’objectif était de préciser et de détailler les différents articles de l’Accord de Paris, il y aura eu beaucoup de discussions, mais peu d’engagements de la part des États membres.

C’est le constat formulé par les intervenants invités à la table ronde «COP23: Regards croisés sur les négociations climatiques», organisée par l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (EDS) de l’Université. «Les négociations sont techniques et complexes. Il n’y a pas qu’une solution à un problème, et tous les États doivent s’entendre sur chaque mesure. C’est ce qui explique la lenteur du processus», signale Géraud de Lassus Saint-Geniès, chargé de cours à la Faculté de droit. Ce spécialiste en droit international sur les changements climatiques a été accrédité par l’Université pour observer les négociations de la COP23 à Bonn, en Allemagne, en novembre 2017. Il cite en exemple les mécanismes du marché du carbone. L’Accord de Paris prévoit que les différents États doivent rendre des comptes de leurs actions et de leurs résultats, tout en ayant une certaine flexibilité. Par contre, aucune règle précise n’a été établie. Quelle marge de manœuvre doit-on laisser aux pays? Quel rôle doit jouer la surveillance internationale? Ces questions sont toujours en suspens.

Article complet : Lefil, 15 février 2018