L’argent, le nerf de la démocratie

2 août 2018

Par Marc André Bodet

Lorsque vient le temps de réfléchir aux améliorations pouvant être apportées aux institutions politiques québécoises, c’est presque toujours les mêmes propositions qui occupent l’espace public. On revient en effet immanquablement à la réforme du mode de scrutin, aux initiatives populaires et aux quotas de représentation. Bien que ces éléments méritent amplement qu’on s’y attarde, il se trouve que les démarches entreprises pour s’y attaquer s’avèrent infructueuses. Il faut peut-être réfléchir autrement pour espérer progresser.

Contrairement au palier fédéral qui a aboli des pans entiers du financement public dirigé vers les partis politiques, le Québec a consolidé la place prépondérante de l’État dans notre vie politique avec la réforme de 2013. Mais beaucoup reste à faire pour améliorer les choses et corriger des lacunes du régime actuel.

Article complet, Le Devoir, 1er août 2018